La conférence de l’OTAN examine les effets de la mauvaise gouvernance en tant que risque de sécurité

  • 05 Mar. 2019 -
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  • Mis à jour le: 06 Mar. 2019 08:58

Les représentants des pays de l'OTAN et des pays partenaires sont réunis à Washington ce mardi (5 mars) pour débattre des moyens de favoriser une meilleure gouvernance ainsi qu’une redevabilité et une transparence plus grandes dans le secteur de la défense et de la sécurité. Des délégués d’organisations internationales, d’ONG et du secteur privé participent également à cette conférence de trois jours intitulée « Conférence 2019 de l'OTAN sur le développement de l'intégrité », qui examinera plus spécialement les défis que représente la mise en place d'institutions de défense performantes.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général adjoint de l’OTAN pour les affaires politiques et la politique de sécurité, l’ambassadeur Alejandro Alvargonzález, a remercié le Bureau du secrétaire à la Défense des États‑Unis d'avoir coorganisé la conférence.

Il a expliqué que la conférence allait « permettre d’examiner les effets de la mauvaise gouvernance sur la paix et la sécurité » et les implications pour la mise en place d’institutions performantes et résilientes, et qu’elle allait aussi « permettre de partager les enseignements tirés et d’échanger les meilleures pratiques et les idées ».

M. Alvargonzález a souligné que depuis sa création, en 2007, le programme OTAN pour le développement de l'intégrité est « un outil clé des activités OTAN de renforcement des capacités visant à favoriser les meilleures pratiques » et à renforcer l'intégrité « dans le secteur de la défense et de la sécurité s'y rapportant dans d'autres pays de la planète ».

Soulignant que « la mauvaise gouvernance est l’un des principaux facteurs d'insécurité », il a ajouté que le programme OTAN pour le développement de l'intégrité « vise résolument à intensifier la coopération avec d’autres organisations internationales et d'autres acteurs internationaux clés pour aider à établir plus solidement les principes de transparence et de redevabilité dans tous les pays participant au programme ».

Le secrétaire général adjoint délégué de l’OTAN pour les opérations, M. Jonathan Parish, a souligné que, dans le cadre du programme pour le développement de l'intégrité, 24 pays partenaires ont désormais entériné la politique OTAN pour le développement de l'intégrité, tout comme l’ensemble des pays membres de l’OTAN.

« Nous allons maintenant lancer une nouvelle phase du programme pour le développement de l'intégrité mettant davantage l’accent sur le renforcement des capacités et conçue pour répondre aux besoins des différents pays. Nous nous réjouissons à l’idée de créer, en collaboration avec eux, la prochaine phase du programme. Et nous espérons que d’autres partenaires nous rejoindront », a‑t‑il déclaré.

Quelque 150 participants devraient assister à la conférence 2019 de l'OTAN sur le développement de l'intégrité (du 5 au 7 mars), avec des représentants de 32 pays et d’organisations internationales, dont l’Union européenne, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU et la Banque mondiale.