Le secrétaire général de l'OTAN s'entretient avec le premier ministre espagnol de la préparation du prochain sommet de l’OTAN

M. Stoltenberg et M. Sánchez ont eu des entretiens sur le sommet de Bruxelles, au cours duquel les dirigeants des pays de l’OTAN prendront des décisions visant à renforcer encore l’Alliance, notamment grâce au relèvement du niveau de préparation des forces de l’Alliance, à l’amélioration de la structure de commandement de l’OTAN et à l’intensification de la coopération OTAN-UE.

 Le secrétaire général a souligné que l'OTAN allait faire davantage encore pour lutter contre le terrorisme, en restant engagée en Afghanistan et en lançant une nouvelle mission de formation en Iraq. Il a indiqué que l’action menée par l’Alliance pour stabiliser les partenaires pouvait aussi aider à atténuer la crise des réfugiés et des migrants en Europe. Il a cité à cet égard le déploiement de l'OTAN en mer Égée et le soutien que l’OTAN apporte à l’opération Sophia de l’UE en Méditerranée au travers de l’opération Sea Guardian. M. Stoltenberg et M. Sánchez se sont également entretenus du partage des charges au sein de l’Alliance, qui sera un thème important du sommet à venir. Le secrétaire général a relevé que l’Espagne avait mis un terme à la diminution de ses dépenses de défense et que celles-ci commençaient à augmenter. Il a par ailleurs souligné que tous les Alliés devaient faire un effort supplémentaire.   Il a noté avec satisfaction que l’Espagne investissait dans des capacités modernes et contribuait de manière importante aux missions et opérations de l'OTAN. 

 M. Stoltenberg a remercié l’Espagne pour ce qu’elle apporte à la sécurité des pays de l'Alliance, notamment au travers de sa participation au groupement tactique de l’OTAN en Lettonie et à la mission OTAN de police du ciel dans les États baltes, et pour sa contribution au travail de formation qu’effectue l’OTAN en Afghanistan et en Iraq. M. Stoltenberg a déclaré que l’Espagne continuait de jouer un rôle crucial au sein de l’Alliance, particulièrement en accueillant à Rota des navires de défense antimissile et en stationnant une batterie de missiles Patriot en Turquie, offrant ainsi une protection contre les missiles qui seraient lancés depuis la Syrie.