« Le lien transatlantique est vital pour l'Europe et l'Amérique du Nord », déclare le secrétaire général
Ce vendredi (31 mars 2017), les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN ont examiné la question d'un partage plus équitable des charges au sein de l'Alliance, la réponse de l'OTAN au terrorisme et l'approche unie adoptée à l'égard de la Russie. À l'issue de la réunion tenue au siège de l'OTAN, le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a mis en lumière les progrès réalisés par l'Alliance concernant les dépenses de défense qui, pour les Alliés européens et le Canada réunis, ont enregistré une augmentation de 10 milliards de dollars l'an dernier. M. Stoltenberg a déclaré que les Alliés devaient maintenir la dynamique enclenchée en la matière, et que l'une des possibilités envisagées était le recours à des plans nationaux pour permettre aux Alliés d’atteindre l’objectif fixé par l’OTAN, qui est de consacrer 2 % du PIB à la défense.
Autres thèmes importants de la réunion : la réponse de l'OTAN au terrorisme et la façon dont l'Alliance projette la stabilité au-delà de ses frontières. Le secrétaire général a déclaré : « L'OTAN a des possibilités encore à exploiter pour faire davantage. L'un de nos meilleurs outils de lutte contre le terrorisme est la formation des forces des pays concernés. » Tandis qu’elle poursuit sa mission en Afghanistan, l'OTAN aide les forces iraquiennes dans leur pays à lutter plus efficacement contre l'État islamique en Iraq et au Levant, notamment en fournissant une formation à la lutte contre les engins explosifs improvisés. M. Stoltenberg a déclaré que l'Alliance élargirait son programme de formation en Iraq pour y intégrer des stages de médecine militaire et une formation sur la maintenance des chars et des véhicules blindés de combat.
Les ministres ont également examiné la situation dans les Balkans occidentaux, et le secrétaire général a expliqué que l’adhésion du Monténégro à l'OTAN contribuerait à la stabilité dans la région. La haute représentante de l’Union européenne ainsi que les ministres des Affaires étrangères de la Finlande et de la Suède ont pris part aux discussions sur la position de l'OTAN à l'égard de la Russie, à savoir : une défense et une dissuasion fortes, conjuguées au dialogue. La ministérielle s'est achevée par une réunion de la Commission OTAN-Ukraine et des entretiens sur le solide soutien politique et pratique qu’apporte l'Alliance à l'Ukraine.