Le secrétaire général reçoit le vice-président des États-Unis au siège de l'OTAN
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a reçu ce lundi (20 février 2017) le vice-président des États-Unis, Mike Pence, au siège de l'OTAN, et il l'a remercié pour l'engagement indéfectible de son pays en faveur du lien transatlantique.
S'adressant aux journalistes après leur rencontre, M. Stoltenberg a souligné que le partenariat entre l'Europe et l'Amérique du Nord, incarné par l'Alliance atlantique, conservait aujourd'hui une importance capitale. Il a fait observer que le déploiement de soldats américains en Europe représentait une contribution cruciale des États-Unis à la sécurité de l’Europe. Alors que les Alliés sont confrontés aux plus grands défis de sécurité qu'ils aient connus depuis une génération, « unis, nous sommes plus forts », a déclaré le secrétaire général.
C'est en soutien des États-Unis, au lendemain des attentats du 11-Septembre, que l'OTAN a invoqué sa clause de défense collective, pour la seule fois de son histoire. Au cours de leur entretien, le secrétaire général et le vice-président ont examiné les progrès réalisés dans la lutte contre le terrorisme. M. Stoltenberg a rappelé que l'OTAN assurait actuellement des formations aux forces de sécurité en Afghanistan et en Iraq, et qu'elle apportait un soutien, grâce à ses avions de surveillance AWACS, à la coalition dirigée par les États-Unis contre l'EIIL. M. Stoltenberg et M. Pence se sont accordés à dire que l'OTAN pouvait faire encore davantage dans la lutte contre le terrorisme.
Le secrétaire général et le vice-président sont convenus qu'il importait d'augmenter les dépenses de défense et de parvenir à un partage plus équitable des charges à l'OTAN. M. Stoltenberg a souligné qu'il s'agissait là, depuis son entrée en fonctions, de sa première priorité, et qu'il était essentiel que les Alliés continuent d'accroître leurs efforts en vue de consacrer 2 % de leur PIB à la défense. « Les Européens ne peuvent pas demander aux États-Unis de s'engager pour la défense du vieux continent s'ils ne sont pas prêts, de leur côté, à y consacrer davantage. Mais l'on constate qu'ils y consacrent davantage », a-t-il déclaré. Le secrétaire général a ajouté qu'il se réjouissait à la perspective d'accueillir le président Trump à Bruxelles en mai, pour le sommet de l'OTAN.