Le secrétaire général délégué déclare que l'OTAN est idéalement équipée pour projeter la stabilité au-delà de nos frontières

Le secrétaire général délégué a mis en évidence les difficultés posées par une Russie plus assertive à l'est. Il a souligné que l'OTAN répond en renforçant sa posture de dissuasion et de défense, tout en recherchant un dialogue constructif avec Moscou. « L'OTAN continuera de dialoguer avec la Russie. Nous devons faire en sorte que, lorsque nos forces sont en contact étroit, des malentendus ne provoquent pas d'incidents susceptibles d'échapper à tout contrôle », a-t-il indiqué. M. Vershbow a ajouté que les dirigeants devraient, au sommet de Varsovie qui se tiendra en juillet, se mettre d'accord sur une présence avancée renforcée à l'est de l'Alliance. « Cette présence sera défensive, proportionnée et conforme à nos engagements internationaux », a-t-il affirmé.

Évoquant la réponse apportée par l'Alliance aux menaces émanant du sud, M. Vershbow a souligné que l'OTAN intensifiait son action visant à « projeter la stabilité » dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, en travaillant avec les partenaires pour développer leur aptitude à se défendre eux-mêmes. Sur la base des opérations menées en Afghanistan et au Kosovo, l'OTAN travaille déjà avec l'Iraq et avec la Jordanie pour renforcer leurs institutions de sécurité et leurs forces armées. M. Vershbow a insisté sur le fait que ces efforts devaient être intensifiés : « Nous devons élargir nos programmes de renforcement de capacités si nous voulons avoir un impact véritablement stratégique sur le terrain ». Il a ajouté qu'il s'agira d'un des thèmes clés du sommet de Varsovie. 

Il a également parlé de la coopération entre l'OTAN et l'Union européenne. Il a souligné qu'en travaillant ensemble l'OTAN et l'UE se renforçaient mutuellement et gagnaient en efficacité. Aujourd'hui, les deux organisations coopèrent étroitement pour soutenir les partenaires et combattre le trafic illicite en mer Égée.