Le 2e Groupe maritime permanent OTAN effectue des exercices en mer Égée

  • 27 Feb. 2016 -
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  • Mis à jour le: 29 Feb. 2016 16:53

Le 2e Groupe maritime permanent OTAN (SNMG2) patrouille en mer Égée, entre la Grèce et la Turquie. Il est arrivé en mer Égée pour participer aux efforts nationaux et internationaux visant à couper les voies du trafic illicite et de la migration clandestine en mer Égée, suivant les instructions données par le Conseil de l'Atlantique Nord.

SNMG2 PERFORMING the MISSION IN AEGEAN SEA_

Le SNMG2 se compose actuellement du navire amiral allemand FGS BONN, de la frégate canadienne HMCS FREDERICTON, de la frégate turque TCG BARBAROS et de la frégate grecque HS SALAMIS. Les unités patrouillent dans les zones qui leur ont été affectées et mènent des activités de reconnaissance, de suivi et de surveillance. Les équipages effectuent également des exercices. Par exemple, le navire amiral du groupe, le FGS BONN, s'est entraîné à l'application des procédures relatives à la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS).

« Nous devons être préparés à n'importe quel type d'incident tombant sous le coup de la convention SOLAS, car cela relève de notre tâche de surveillance et de reconnaissance », a déclaré le vice-amiral Jörg Klein, commandant du SNMG2. « Nous opérons actuellement dans une zone où la probabilité de rencontrer un bateau de réfugiés ou de migrants est beaucoup plus forte qu'ailleurs. C'est pourquoi je veux que les unités de notre force multinationale soient capables de gérer une telle situation rapidement et de manière professionnelle ». Venir en aide aux personnes en détresse en mer est une obligation générale et universelle. Cette responsabilité incombe à tous les navires, que ceux-ci fassent partie ou non d'une mission OTAN ou d'une mission nationale.

À bord de vedettes rapides, des marins du FGS BONN se sont entraînés à la manœuvre d'approche d'un canot pneumatique transportant des personnes tenant le rôle de migrants en détresse. Il n'a pas été facile pour l'équipage d'établir le contact avec les rescapés amenés à bord, en raison de barrières linguistiques et de différences culturelles. « Normalement, nous nous entraînons aux procédures à suivre en cas d'incendie ou d'homme à la mer. Cet exercice avait quelque chose de spécial mais finalement, tout s'est bien passé. Nous sommes biens préparés », a résumé le vice-amiral Klein.