Le secrétaire général de l’OTAN s’exprime à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption
Favoriser la bonne gouvernance et réduire le risque de corruption dans les secteurs de la défense et de la sécurité : ce sont là deux objectifs que l’OTAN contribue à réaliser. À l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption organisée par l’ONU, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : « Nous devons adopter une vision à long terme et comprendre combien il importe de mener des réformes, de renforcer les institutions et de lutter contre la corruption. »
C’est dans ce but que l’OTAN a mis en place, en 2007, le programme pour le développement de l’intégrité. Ce programme, auquel participent aujourd’hui 31 pays membres ou partenaires de l’Organisation, aide les pays à mettre en place des institutions de défense efficaces et efficientes en mettant en avant des bonnes pratiques, l’idée étant d’accroître la transparence et la responsabilisation au sein de ces institutions.
L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 9 décembre Journée internationale de la lutte contre la corruption pour sensibiliser le monde à ce phénomène et à ses incidences sur la société, ainsi que pour mobiliser les gouvernements afin qu’ils s’attaquent à ce problème, qui menace le développement économique, la démocratie et la stabilité.
Le programme OTAN pour le développement de l’intégrité permet de mieux faire comprendre en quoi la corruption menace la paix et la stabilité, notamment dans le contexte des opérations et missions dirigées par l’OTAN. Il fait par ailleurs partie des activités que mène l’Alliance pour aider les pays partenaires à renforcer leurs capacités. Le programme est financé par des contributions volontaires à un fonds d’affectation spéciale piloté par la Belgique, la Bulgarie, la Norvège, la Pologne, la Suisse et le Royaume-Uni.