Préparation des officiers mauritaniens à la conduite d'opérations nationales et internationales
L'OTAN et la Mauritanie ont achevé, au mois de novembre, le bilan annuel du programme de renforcement de la formation « défense » (DEEP) à Nouakchott, en Mauritanie. Ce programme a permis de développer les liens entre les enseignants de l'École nationale d’état-major de la Mauritanie (ENEM) et les institutions de l'OTAN.
l'ENEM reçoit des représentants de l'École d'état-major (France) et du siège de l'OTAN à l'occasion du bilan annuel du DEEP

l'équipe DEEP de l'OTAN a tenu des réunions avec le Troisième bureau au ministère mauritanien de la Défense, le 16 novembre 2015, à Nouakchott.
« Le DEEP soutient l'ENEM dans l'exécution de sa mission, qui consiste à préparer les officiers à la conduite d'opérations de maintien de la paix en Mauritanie et à l'étranger, à analyser des problèmes et à proposer des solutions », a déclaré le colonel Mohamed Moustapha Sakhaoui, commandant par intérim de l'ENEM.
Pendant la première phase du DEEP, lancée en 2012, l'ENEM a entrepris de moderniser son programme commun de formation et d'exercices. Le chef d’état-major général des armées mauritaniennes, le général de division Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed, a ensuite proposé de lancer une deuxième phase, afin de pérenniser les nouveaux modules de formation de l'ENEM et de positionner cette dernière comme prestataire de l'OTAN et des partenaires pour le développement de la formation.
Ces travaux ont été facilités par les partenariats noués grâce au DEEP avec des institutions comme le centre américain des hautes études militaires (United States Army War College), l'École d'état-major (EEM) de Saumur (France), le centre italien des hautes études de défense (Centro Alti Studi per la Difesa, CASD) et le centre espagnol des études de défense nationale (El Centro Superior de Estudios de la Defensa Nacional, CESEDEN). Pour soutenir le développement du système mauritanien de formation militaire professionnelle, le DEEP Mauritanie bénéficie de l'aide d'experts venant des pays participant à cette initiative et d'autres pays membres de l'OTAN, ainsi que du Secrétariat international de l'OTAN et du Collège de défense de l'OTAN.

Le commandant par intérim de l'ENEM, le colonel Moustapha Sakhaoui, examine les résultats du DEEP avec le chef d’escadron Serge C. et Mmes Juliette Bird et Amanda Sellers.
Dans le cadre du bilan du DEEP, des réunions se sont tenues à l'ENEM, au ministère de la Défense et au bureau du chef d’état-major général des armées.
Le chef d’état-major général des armées adjoint, le général de brigade Hanana Ould Sidi, a insisté sur l'importance cruciale des travaux menés dans le cadre du DEEP et appelé de ses vœux une coopération renforcée. « Votre expertise joue un grand rôle dans la préparation des officiers à l'exercice de leurs fonctions, a-t-il précisé. Nous avons pu constater que le terrorisme ne connaît pas de frontières. Il nous faut à présent collaborer plus étroitement encore. Et je suis déterminé à renforcer notre coopération. »
Le DEEP a été mis en place dans des pays membres de l'OTAN et dans des pays partenaires. Au travers d'une aide personnalisée, il offre une plateforme de partage des méthodes et des enseignements tirés ainsi que d'échange de compétences en matière de lutte contre le terrorisme, de conception des opérations, de planification d'exercices et de gestion de crise.