L'OTAN aide les forces armées jordaniennes à mettre en oeuvre la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU
La représentante spéciale du secrétaire général de l'OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme l'ambassadeur Marriët Schuurman, s'est rendue à Amman (Jordanie) du 16 au 19 novembre 2015 dans le cadre du projet « Jordanie III » relevant d'un fonds d'affectation spéciale. « Je suis très heureuse de la coopération que nous avons avec la Jordanie. Je suis convaincue que ce projet sur fonds d'affectation spéciale aura un impact concret et servira d'exemple dans la région pour le renforcement du rôle des femmes dans l'ensemble du secteur de la sécurité », a déclaré Mme Schuurman.
Ce projet sur fonds d'affectation spéciale aide les forces armées jordaniennes à atteindre leur objectif, à savoir parvenir à ce que la représentation du personnel féminin s'élève à 3 % et offrir aux femmes des perspectives de carrière plus vastes. « Ce projet est un excellent exemple de la coopération pratique que l'Alliance entretient avec ses partenaires pour mettre en oeuvre la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU sur les femmes, la paix et la sécurité », a ajouté Mme Schuurman. Ce projet faisant appel à un fonds d'affectation spéciale de 3,6 millions d'euros doit permettre de renforcer le rôle des femmes dans l'armée grâce à des initiatives de politique générale, d'infrastructure et de formation. Il sera mené sous la direction de la Norvège et de la République tchèque.
La première phase du projet doit aider la Jordanie à revoir son plan d'action pour les femmes dans les forces armées, et permettre à toutes les femmes en uniforme travaillant dans le secteur de la sécurité de confronter plus facilement leurs expériences. Le volet « infrastructure » du projet débutera l'année prochaine, et il visera à mettre sur pied un centre moderne de formation capable de former de plus en plus de femmes occupant un poste militaire en Jordanie. Le projet permettra aussi de sensibiliser le personnel féminin et masculin de tous grades aux questions de genre. Il est exécuté par l'Agence OTAN de soutien et d'acquisition, en coopération avec le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) de Genève.