Pour une sécurité environnementale en Afghanistan
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Plus de 100 dirigeants afghans ont participé, aux côtés de partenaires internationaux, à une conférence inaugurale tenue du 26 au 28 octobre 2015 à Kaboul, pour élaborer une politique de sécurité environnementale renforcée en Afghanistan. Les politiques environnementales, la gestion des substances et des déchets dangereux, les fondamentaux de la qualité de l'air, la gestion des eaux usées, les interventions en cas de déversement, le recyclage et la manutention des déchets solides et médicaux étaient au nombre des sujets abordés.
« En tant que professionnels, soldats, citoyens et enfants de la terre, nous nous devons de protéger l'Afghanistan », a déclaré le ministre de la Défense par intérim, Mohammed Masoom Stanekzai. « Notre environnement nous a été légué par nos ancêtres, et nous devons l'améliorer pour les générations futures. »
C'est le ministère afghan de la Défense qui a accueilli cet événement, qui s'est déroulé sur trois jours. Y ont notamment participé des représentants de l'Agence nationale de protection de l'environnement, des Nations Unies, de l'Université de Kaboul, d'USAID, de l'OTAN (SHAPE) et de sa mission Resolute Support, ainsi que de l'armée américaine, qui a parrainé l'événement.
« La mise en place de solutions environnementales intelligentes et durables passe par une sécurité économique renforcée — c'est l'un des piliers de la politique de sécurité nationale du président Ghani. Et la sécurité économique débouche ensuite sur une sécurité nationale et régionale accrue », a déclaré le général de division américain Gordon « Skip » Davis Jr, commandant du Commandement multinational sur la transition en matière de sécurité en Afghanistan, qui soutient la poursuite du développement des forces de défense et de sécurité nationales afghanes.
Les participants à la conférence ont travaillé de concert pour renforcer la gestion de l'environnement et les pratiques opérationnelles vertes, élaborer des politiques environnementales réalistes pour les ministères de la Défense et de l'Intérieur, et favoriser la mise en place d'un partenariat productif en matière de communication et de formation.
« Nous conjuguons nos efforts pour concevoir des solutions dans lesquelles les Afghans pourront se reconnaître et dont ils pourront diriger la mise en œuvre », a ajouté le général Davis.
(D'après un article du sous-lieutenant Charity Edgar)