Rencontre du président du Comité militaire de l’OTAN et de responsables militaires de la région Asie-Pacifique dans le cadre du Dialogue Shangri-La
Le président du Comité militaire de l’OTAN, le général d’armée Knud Bartels, a participé au 14e sommet sur la sécurité en Asie, le « Dialogue Shangri-La 2015 » organisé à Singapour par l’Institut international d’études stratégiques (IISS) du 29 au 31 mai 2015. À cette occasion, le général Bartels a rencontré les ministres de la Défense, les chefs d’état-major de la défense et des spécialistes des questions de politique de sécurité dans la région Asie-Pacifique, y compris de pays partenaires et alliés, afin de discuter de questions d’intérêt commun et de coopération.
Chairman of the NATO Military Committee, General Knud Bartels greets Vice Chief of China’s People’s Liberation Army, Admiral Sun Jianguo
Dans ses remarques liminaires au comité « Forces armées et nouvelles menaces terroristes », le président du Comité militaire de l’OTAN a souligné les trois fonctions fondamentales des armées – dissuader, endiguer et protéger –, et expliqué leur rôle pour répondre aux défis de sécurité que rencontre l’OTAN en Europe et aux confins de celle-ci.
Lors de sa rencontre avec l’amiral Sun Jianguo, chef d’état-major général adjoint de l’Armée populaire de libération (APL) de la Chine, le général Bartels a souligné l’importance des relations entre l’OTAN et la Chine : « J’ai rencontré mes homologues chinois à trois reprises, à savoir chaque fois que j’ai participé au Dialogue Shangri-La. Il est important de maintenir un dialogue véritable qui nous permet de partager aussi bien des idées que des réflexions politiques et militaires afin d’améliorer la compréhension mutuelle. La liberté des échanges commerciaux et la coopération en matière d’opérations de lutte contre la piraterie sont importantes tant pour l’OTAN que pour la Chine. » L’amiral Sun a déclaré que la Chine accordait une attention particulière au rôle de l’OTAN dans les affaires de politique et de sécurité internationales et qu’elle souhaitait poursuivre sa coopération pratique avec l’OTAN dans les domaines de la défense et de la sécurité.
Les questions d’intérêt mutuel et de renforcement du partenariat ont été examinées au cours d’une réunion distincte avec le ministre de la Défense de la Corée du Sud, Han Min-koo. Le général Bartels a déclaré : « Notre partenariat est riche en possibilités que nous souhaitons continuer à explorer ensemble. Le programme individuel de partenariat et de coopération est une base solide et je compte poursuivre dans cette voie parallèlement à l’élargissement et à l’approfondissement de nos relations. »
Le Dialogue Shangri-La a également permis de discuter du partenariat de longue date qui unit l’OTAN et le Japon. Le général Bartels a donné son point de vue sur le renforcement de la coopération pratique entre militaires de l’OTAN et du Japon au cours d’un entretien avec l’amiral Katsutoshi Kawano, le chef d’état-major général des forces d’autodéfense japonaises. Le général Bartels a souligné l’importance de la contribution du Japon aux efforts de l’OTAN en Afghanistan. Au sujet des relations entre l’OTAN et le Japon, le général Bartels a déclaré : « Notre partenariat repose sur un partage de valeurs. Nous sommes souvent confrontés aux mêmes défis de sécurité et nous sommes également déterminés à travailler plus étroitement ensemble. »
En marge du sommet, le général Bartels a également rencontré le chef d’état-major des forces armées singapouriennes, Ng Chee Meng, et le chef d’état-major des forces de défense malaisiennes, le général Tan Sri Dato’Sri Zulkifeli bin Mohd Zin, avec lequel il a discuté des moyens de renforcer la coopération militaire et de traiter des questions d’intérêt commun.
Au terme de sa visite à Singapour, le général Bartels a souligné l’importance de la présence de l’OTAN à la Conférence de Shangri-La sur la sécurité. « Participer à la conférence permet à l’OTAN de recueillir son propre point de vue sur la dynamique de la sécurité régionale dans cette zone. De nombreux domaines d’intérêt mutuel intéressent également l’OTAN et les pays de la région Asie-Pacifique, tels que la sécurité maritime, la cyberguerre, le terrorisme et la piraterie. C’est en comparant nos manières de procéder et en apprenant à mieux nous connaître que nous serons plus à même de contrer les menaces auxquelles nous sommes tous confrontés », a conclu le général Bartels.