Lancement de l'exercice de guerre anti-sous-marine « Dynamic Mongoose » au large des côtes norvégiennes
L'OTAN a lancé, ce lundi 4 mai, son plus important exercice de guerre anti-sous-marine de cette année en mer du Nord, axé sur la détection des sous-marins et sur la défense contre les attaques menées par ceux-ci.
Une bonne dizaine de navires de surface et quatre sous-marins participent à cet exercice annuel appelé « Dynamic Mongoose ». Les dix pays de l'Alliance qui participent à l'exercice accueillent pour la première fois un pays partenaire de l'OTAN, la Suède. L'activité, qui devrait durer deux semaines, permettra aux navires sous commandement OTAN d'effectuer toute une série d'opérations de guerre anti-sous-marine.
« Nous pourrons mettre à l'épreuve, à cette occasion, nos capacités de guerre anti-sous-marine dans un environnement complexe et difficile », a déclaré le vice-amiral Brad Williamson, commandant du deuxième groupe maritime permanent OTAN.
Les sous-marins tenteront chacun à leur tour d'approcher et de cibler les navires sans être détectés, simulant ainsi une attaque.
« La présence de l'OTAN dans les eaux territoriales de la Norvège renforcera l'interopérabilité et permettra à la flotte de l'OTAN de se familiariser avec cet environnement », a indiqué le contre-amiral Ole Morten Sandquist, commandant de la flotte norvégienne.
L'exercice fait intervenir des sous-marins de l'Allemagne, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis, ainsi que 13 navires de surface du Canada, de la France, de l'Allemagne, des Pays‑Bas, de la Norvège, de la Pologne, de l'Espagne, de la Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Y participent également deux navires de recherche - l'un appartenant à la Norvège et l'autre à l'OTAN. La Norvège, en sa qualité de pays hôte, assure le soutien nécessaire à partir de la base navale de Haakonsvern et de la base aérienne de Sola, toutes deux situées à proximité de Bergen. La France et l'Allemagne fournissent en outre des avions de patrouille maritime.