La Commission OTAN-Géorgie débat de la crise en Ukraine et des progrès accomplis par la Géorgie en matière de réformes

  • 04 Jun. 2014 -
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  • Mis à jour le: 04 Jun. 2014 15:45

Les ministres de la Défense des pays de l’OTAN ont rencontré leur homologue géorgien, Irakli Alassania, ce mercredi (4 juin) pour débattre des implications régionales de l'agression illégale de la Russie contre l'Ukraine et examiner les progrès accomplis par la Géorgie dans la réforme de son secteur de la défense. « Les pays de l’OTAN ne reconnaissent pas – et ne reconnaîtront pas – l’annexion illégale de la Crimée par la Russie », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.

Left to right:  Irakli Alasania (Minister of Defence, Georgia) walking into the meeting room with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen

« Comme nous n’acceptons pas non plus la reconnaissance par la Russie des régions géorgiennes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie en tant qu’États indépendants. L’OTAN défend le droit de chaque pays à faire un choix souverain en matière de politique étrangère et de sécurité, » a-t-il dit. 

Concernant la progression de la Géorgie sur la voie de son adhésion à l'OTAN, M. Rasmussen s'est félicité de constater que le pays avait bien avancé dans ses réformes, en indiquant que cela avait rendu son secteur de la défense et de la sécurité plus transparent et plus responsable. « Nous attendons avec intérêt la suite de la mise en œuvre des réformes, et nous continuerons de vous apporter notre aide tout au long de ce processus », a indiqué le secrétaire général.

La Géorgie est l'un des plus gros contributeurs non OTAN de la mission de la FIAS en Afghanistan, et le secrétaire général l'a félicitée pour son rôle exceptionnel dans les opérations de l'OTAN.  La Géorgie s'est également engagée à apporter sa contribution à la nouvelle mission de formation, de conseil et d'assistance au profit des forces afghanes que l'OTAN dirigera après 2014, et elle a proposé de contribuer à la Force de réaction de l'OTAN en 2015.

« Je tiens à indiquer clairement que nous nous tenons à la décision que nous avons prise au sommet de Bucarest en 2008 », a dit M. Rasmussen. « La Géorgie deviendra membre de l’OTAN, pour autant qu’elle réponde aux critères d’adhésion. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance débattront des aspirations de la Géorgie à la réunion qu’ils tiendront à la fin du mois. Et je suis certain qu’à notre prochain sommet, qui se tiendra au pays de Galles en septembre, les progrès accomplis par la Géorgie seront reconnus. »