Réflexion sur les technologies de pointe pour la détection des attaquants-suicide
Des experts du Conseil OTAN-Russie (COR) et du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) se sont penchés sur les technologies qui pourraient être intégrées à un projet qui fera suite au projet STANDEX (détection à distance des explosifs), mené avec succès sous le parrainage du COR et du SPS. Réunis à Tours (France), du 3 au 5 décembre, les participants se sont également interrogés sur la façon de faire évoluer les technologies de détection conçues dans le cadre de STANDEX et se sont intéressés aux technologies permettant de désamorcer les menaces après leur détection.
« Cette réunion a été une première étape du processus de réflexion sur la possibilité d'élaborer un projet de suivi dans le cadre du Conseil OTAN-Russie », a déclaré Mme Deniz Beten, conseillère sénior SPS et coopération avec les partenaires au siège de l'OTAN.
Plus de 50 participants ont passé en revue 24 propositions présentant des technologies de pointe dans le domaine de la détection des explosifs et de la gestion des alarmes.
Le projet STANDEX a conduit au développement d'une technologie permettant de détecter à distance, en temps réel, des explosifs portés par un attaquant-suicide dans des lieux très fréquentés. L'efficacité de cette technologie a été clairement démontrée lors de l'essai mené dans un métro européen. La technologie STANDEX pourrait permettre de protéger les quelques millions d'utilisateurs du transport public dans les pays de l'OTAN et en Russie.
Initiative phare du Conseil OTAN-Russie, le projet STANDEX constitue un exemple concret de la coopération entre l'OTAN et la Russie dans un domaine où les menaces communes exigent des solutions communes. Lancé en 2009, il a été conçu et développé conjointement par un consortium d'entreprises et de laboratoires néerlandais, français, allemands, italiens et russes, qui ont mis en commun leurs compétences et leur savoir-faire.