Échanger des informations sur les logiciels malveillants pour déjouer les cyberattaques

  • 29 Nov. 2013 -
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  • Mis à jour le: 18 Dec. 2013 14:44

La Belgique est le pays chef de file d'un nouveau projet OTAN de défense intelligente devant aider à déjouer les cyberattaques. La plateforme d'échange d'informations sur les logiciels malveillants (MISP) facilitera le partage d'informations sur les caractéristiques techniques des logiciels malveillants entre des entités fiables sans pour autant que des précisions doivent être données sur l'attaque proprement dite.

Le projet a été lancé au siège de l'OTAN le 29 novembre suite à une proposition du ministre belge de la Défense, Pieter de Crem. « La Belgique croit fermement aux approches multinationales... en renouvelant notre engagement et en prenant la direction de ce projet, nous souhaitons encourager les échanges et contribuer à mieux protéger l'OTAN et ses États membres », a déclaré l'ambassadeur Rudy Huygelen, le représentant permanent de la Belgique auprès de l'OTAN.

« Le développement commun d'une nouvelle capacité sous l'égide de l'OTAN contribue également à garantir l'interopérabilité entre ceux qui partagent cette capacité », a ajouté l'ambassadeur Sorin Ducaru, secrétaire général adjoint pour les défis de sécurité émergents à l'OTAN.

La plateforme nationale est déjà partagée avec certains pays, de même que la capacité OTAN de réaction aux incidents informatiques (NCIRC), qui permet de coordonner les activités de cyberdéfense à l'OTAN et avec les pays, et d'établir une liaison en matière de cyberdéfense avec les organisations internationales.

Le but ultime du projet est le développement d'une capacité OTAN accessible à tous les pays membres, par l'intermédiaire de laquelle ils s'engagent à partager leurs informations. Un cadre juridique sera établi pour ce projet d'ici au premier atelier, prévu pour le printemps prochain, et un aperçu complet du projet sera alors présenté. L'inscription des membres est fixée à mai 2014 et sera suivie de la première réunion de travail, en juin 2014.