Les ministres des Affaires étrangères déclarent que les partenaires sont un élément clé de l'avenir de l'Alliance

  • 03 Dec. 2013 -
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  • Mis à jour le: 04 Dec. 2013 10:19

Le premier jour de leur réunion à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN ont débattu des priorités pour le Sommet qui se tiendra l'an prochain au Royaume-Uni. Ils sont convenus que l'Alliance devait investir dans les bonnes capacités et dans des partenariats solides afin de rester forte et prête à faire face aux défis de sécurité futurs. Ils ont également affirmé leur détermination à renforcer le lien transatlantique et à se préparer à ouvrir un nouveau chapitre de l'engagement de l'OTAN avec l'Afghanistan.

Left to right: John F. Kerry (US Secretary of State) with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen and William Hague (UK Minister of Foreign Affairs)

« Nous avons constitué, avec la FIAS, l'une des coalitions les plus importantes de l'histoire récente, rassemblant un quart des pays de la planète », a déclaré le secrétaire général. « Cela montre toute l'importance que les partenaires ont acquise ces vingt dernières années pour notre succès en tant qu'Alliance. Ils apportent une valeur ajoutée à nos opérations. Ils jettent un jour nouveau sur nos consultations. Et ils permettent à l'OTAN de promouvoir le changement, et de construire la paix et la sécurité en Europe et au-delà. Bref : nous avons besoin de nos partenaires. Et nos partenaires ont besoin de l'OTAN. », a-t-il ajouté.

Les ministres des Affaires étrangères ont réfléchi aux moyens de garder des liens politiques solides et d'avoir des consultations régulières avec les partenaires qui le souhaitent et qui sont en mesure d'agir avec l'Alliance. Ils ont souligné que l'expérience acquise par l'OTAN en vingt ans d’opérations montre que constituer des capacités de défense dans des régions instables du monde est un moyen de renforcer la sécurité et de projeter la stabilité par la coopération.

« Nous coopérons déjà avec plusieurs pays pour les aider à bâtir des structures de sécurité démocratiques et responsables. Pour effacer les dégâts causés par les conflits. Et pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance », a indiqué le secrétaire général. « À cet égard, la Libye est un exemple de choix. Et nous voyons prendre forme les efforts que nous déployons en étroite coordination avec ceux d'autres acteurs internationaux pour répondre à la demande de soutien formulée par le gouvernement libyen. »

Les ministres des Affaires étrangères sont convenus de poursuivre leurs discussions sur la manière d'aider les pays extérieurs à l'Alliance à renforcer leurs propres capacités, dans le cadre de la préparation du sommet de l'Alliance au Royaume-Uni.