L'OTAN fournit un soutien à la sécurité lors de la succession au trône des Pays-Bas

  • 30 Apr. 2013 -
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  • Mis à jour le: 02 May. 2013 17:29

Mardi 30 avril, les aéronefs de surveillance radar de l'Alliance, connus sous le nom d'AWACS, patrouillaient le ciel d'Amsterdam, capitale des Pays-Bas : ils assuraient, en collaboration avec l'armée de l'air néerlandaise, la surveillance de l'espace aérien national pendant les cérémonies et festivités d'investiture du nouveau souverain.

Nato's AWACS plane overflying the excersis area

La mission consistait à notifier rapidement toute activité aérienne suspecte et à vérifier que les aéronefs évoluant dans l'espace aérien respectaient bien leurs plans de vol. En cas d'anomalie, l'aéronef concerné devait être contacté par radio ou intercepté par un aéronef de combat, sur la base des informations communiquées par les aéronefs de surveillance de l'OTAN.

Concrètement, l'OTAN avait mis à disposition quatre AWACS (deux en vol, un en état d'alerte et un en réserve) ainsi que deux aéronefs de ravitaillement. L'abréviation AWACS désigne les systèmes aéroportés de détection et de contrôle de l'OTAN : ce sont les « yeux dans le ciel » de l'Alliance. Ces aéronefs de surveillance et de soutien sont basés à Geilenkirchen (Allemagne). On les utilise souvent pour contrer les menaces aériennes potentielles lors des grands événements internationaux. La flotte de Boeing E-3A AWACS exécute un large éventail de missions, qu'il s'agisse de police du ciel, de lutte antiterroriste, d'opérations de réponse aux crises ou de démonstration de force. Outre le soutien aérien assuré lors des sommets de l'OTAN ou de manifestations sportives internationales, les AWACS jouent un rôle crucial dans les opérations de l'Alliance, comme Unified Protector en 2011 ou la mission de la FIAS en Afghanistan actuellement.