Press point
with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen and the Prime Minister of Belgium Herman Van Rompuy
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HERMAN VAN ROMPUY (Premier ministre de la Belgique): Monsieur le Secrétaire général, Mesdames et Messieurs, nous sommes très heureux de recevoir le nouveau Secrétaire général de l'OTAN à l'occasion de sa prise de fonction le 1er août dernier. Mes félicitations, encore une fois.
(PARLE EN FLAMAND)
En tant qu'État membre la Belgique vient de confirmer d'ailleurs ses engagements aux côtés de l'Alliance en Afghanistan jusqu'à la fin 2010. En même temps, notre pays est inquiet face au déroulement des élections présidentielles. Nous attendons des engagements concrets de la part des Afghans sur le plan de la bonne gouvernance et de la prise en main de leur sécurité et de leur destin.
Vu la contribution que notre pays fournit à la force de l'OTAN en Afghanistan, il va de soi que nous consacrerons une partie importante de notre réunion d'aujourd'hui à ce sujet.
(PARLE EN FLAMAND)
La visite du Secrétaire général est aussi l'occasion de rappeler que la Belgique est fière d'être le pays hôte de l'Alliance atlantique et du SHAPE. Cette présence donne une visibilité mondiale à notre pays et à Bruxelles en tant que ville internationale.
Le projet de construction du nouveau siège de l'OTAN à Evere est le symbole suprême de cette présence. Le gouvernement belge et toutes les autorités compétentes doivent assumer pleinement le rôle des pays hôtes et j'entends également rassurer le Secrétaire général sur mon engagement personnel pour qu'il en soit ainsi.
Monsieur le Secrétaire général, je vous cède volontiers la parole.
ANDERS FOGH RASMUSSEN (Secrétaire général de l'OTAN): Merci beaucoup Monsieur le premier ministre. Tout d'abord, je voudrais vous remercier pour la réception chaleureuse. Et je me réjouis de coopérer avec vous et votre gouvernement en tant que Secrétaire général de l'OTAN.
Je suis très heureux que mes fonctions de Secrétaire général de l'OTAN m'amène à vivre en Belgique. La Belgique, pays hôte de l'OTAN, est un pays très accueillant. J'ai le plaisir d'habiter tout près du Bois de la Cambre. Vous savez aussi que je pratique assidument la course à pied. Et pour moi, c'est tout simplement idéal.
Tous les alliés sont très reconnaissants envers la Belgique en tant que pays hôte, en particulier la Belgique a accepté d'assumer la responsabilité de la constitution du nouveau siège de l'OTAN à Evere. C'est un grand et un beau projet qui manifeste l'ancrage de l'organisation en Belgique. J'ai récemment eu le plaisir de rencontrer le roi Albert. Et je m'apprête maintenant à rencontrer le premier ministre belge ainsi que les ministres des affaires étrangères et de la défense afin d'examiner les priorités actuelles de l'OTAN, notamment l'Afghanistan, les autres opérations de l'Alliance, le futur concept stratégique et les relations avec la Russie. En Afghanistan, les forces belges jouent un rôle important tant à Kaboul que dans les autres régions.
Je vous félicite et vous remercie pour cette contribution. Nous allons examiner aujourd'hui l'une de nos principales priorités: la formation des forces de sécurité afghane. Je compte dans ce domaine sur des efforts supplémentaires de la part de tous les alliés.
Nous avons lancé un processus de réflexion sur le concept stratégique de l'OTAN. Et je souhaite que cette réflexion soit aussi large que possible au sein de l'opinion publique, y compris en Belgique. Un groupe de 12 experts a commencé à se pencher sur le nouveau concept stratégique.
Les relations avec la Russie constituent une priorité pour l'Alliance. Nous avons décidé de les remettre sur les rails. Je prononcerai demain un discours sur cette question ici à Bruxelles.
Je suis reconnaissant au ministère belge des Affaires étrangères d'appuyer ces relations en jouant le rôle d'ambassade point de contact en Russie. Merci beaucoup.
MODÉRATEUR: Les questions peuvent être posées. Three questions. The first in English.
Q: Mr. Rasmussen, do you consider that with two percent of the (inaudible) strength of ISAF Belgium is doing enough? Is it (inaudible) of the (inaudible)?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: I would like to use this opportunity to express my strong appreciation of the Belgium contribution to the ISAF operations in Afghanistan. Your contribution is highly appreciated. Your soldiers do a great job in Afghanistan.
However, we have to realize that in the coming months and years we have to step up our endeavours in Afghanistan, in particular concerning development of the capacity of the Afghan security forces. We will stay in Afghanistan as long as it takes to finish our jobs and secure the country. However, the end goal is to transfer responsibility for the security to the Afghans themselves.
Transition to Afghan lead is the headline. But to achieve that goal we need to develop the capacity of the Afghan Security Forces, and therefore we need trainers and resources for the NATO training mission in Afghanistan. And I urge all allies to contribute significantly to this training mission in Afghanistan because this will be at the core of our strategy for the coming months and years.
Q: I have a question to Mr. Rasmussen. Concerning the elections in Afghanistan, the EU observers say that one-third of the Karzai votes have been fraudulous. Can NATO keep sustaining a regime that is not democratically elected? If this happens to be true?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: I have taken note of this EU statement. However, I think it is for the Afghans to make the final assessments whether the elections have been conducted in a credible way. And I think we should respect the formal procedures. We have introduced in Afghanistan a number of bodies have been established to monitor the elections, to deal with allegations of fraud, to ensure that the count of votes take place in a credible way.
So it's an Afghan-led counting of votes and I think we should respect that and my advice would be not to make any premature statements as far as the credibility of the elections is concerned.
Q: Yes, Secretary General, David Brunnstrom from Reuters. I wonder if you could tell us what your understanding is of U.S. intentions vis-à-vis missile defence in the Czech Republic and Poland? And if the United States is going to shelve those plans, what assurances can NATO provide to those countries in Eastern Europe concerned about Russian intentions?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: Well, I can inform you that the NATO Council will get a briefing on this later this afternoon so we will get an opportunity to learn more about the concrete content of these American plans. I see a perspective in this. I had a talk with the American ambassador to NATO this morning and it's my clear impression that the American plans on missile defence will involve NATO as such to a higher degree in the future, concerning the establishment of missile defence. I highly appreciate that. I think it is in full accordance with the principle of solidarity within the Alliance and the indivisibility of security in Europe.
Well, we will get a more detailed briefing later today, but this is my initial assessment that this is a positive step in the direction of an inclusive and transparent process, which I also think is in the interests of our eastern allies within the NATO Alliance.