Welcoming Remarks

by the Secretary General to the Interallied Confederation of Reserve Officers (CIOR)

  • 05 Feb. 1999 -
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  • Last updated: 06 Nov. 2008 02:31

Mesdames, Messieurs,

Bienvenue au siège de l'OTAN. Je suis très heureux de pouvoir m'entretenir avec vous aujourd'hui.

Vous savez tous que l'OTAN va célébrer cette année son 50e anniversaire par un Sommet à Washington. Ce Sommet marquera une étape importante car il influencera l'avenir de l'OTAN et celui de la sécurité européenne en général. En avril nous ne célébrerons pas simplement l'oeuvre de l'organisation qui a assuré un demi-siècle de paix à l'Europe occidentale. Nous prendrons aussi les décisions nécessaires pour que l'Alliance soit prête à affronter le nouveau millénaire.

Où en sont les préparatifs du Sommet? Permettez-moi de faire rapidement le point sur les questions principales :

Tout d'abord, nous accueillerons la République tchèque, la Hongrie et la Pologne comme nouveaux membres. Leur adhésion à notre Alliance est peut-être le signe le plus clair que la guerre froide est vraiment terminée et que l'Europe est entrée dans une ère de développement commun. Les trois pays ont tous avancé à grands pas pour se préparer à devenir membres de l'OTAN. Chacun est parfaitement prêt à remplir les obligations qui sont celles d'un Allié.

Les premiers nouveaux membres ne seront pas les derniers. La porte de l'OTAN restera ouverte. C'est pourquoi Washington sera aussi un signe clair de la volonté de l'OTAN de poursuivre le processus d'élargissement. Je dirai à cet égard que nous élaborons actuellement un ensemble de mesures conçues pour permettre aux Partenaires de se rapprocher de l'Alliance et pour aider les pays qui aspirent à une adhésion future à répondre aux normes de l'OTAN. Le Sommet sera pour nous l'occasion de dévoiler officiellement cet ensemble de mesures.

Nous continuerons de développer les programmes de coopération du Partenariat pour la paix. Au Sommet de Washington sera tracé un cadre qui permettra aux Partenaires d'être davantage associés aux consultations politiques, à la prise de décision, aux dispositions de commandement et à la planification d'opérations dirigées par l'OTAN pour réagir aux crises et soutenir la paix. Nous nous servirons des programmes du Partenariat renforcé pour élargir encore l'interaction et l'interopérabilité entre Alliés et Partenaires. Parmi les idées actuellement étudiées dans cette perspective, je citerai les centres d'entraînement PPP, les formations multinationales dans le cadre du PPP et l'utilisation des techniques de simulation pour améliorer notre capacité d'agir ensemble.

Le Sommet mettra la touche finale à notre structure de commandement remodelée et à un nouveau concept de quartier général. Cette adaptation permettra à l'OTAN de rester forte et d'avoir les moyens de fonctionner comme une alliance politico-militaire cohérente dans un environnement de sécurité très différent. Par exemple, avec ces nouvelles structures, l'OTAN sera mieux à même de déployer des forces pour des opérations de soutien de la paix. Nous améliorerons les possibilités d'incorporer des Partenaires dans une opération commune. Et nous pourrons soutenir des coalitions que dirigeront des Européens, en vertu d'une identité européenne de sécurité et de défense qui se fait jour au sein de l'Alliance. On voit déjà cette identité européenne se faire jour. L'OTAN et l'UEO travaillent de plus en plus étroitement ensemble, y compris cette semaine, où les ambassadeurs ont discuté de la coopération entre les deux organisations en matière de gestion des crises. Cette identité se fait également jour - sur le terrain. La Force d'Extraction de l'OTAN, qui est prête à retirer les vérificateurs de l'OSCE du Kosovo si nécessaire, est une force principalement européenne. Cela démontre clairement que l'identité européenne de sécurité et de défense n'est plus une théorie, ni même juste un but - elle devient réalité.

Ladies and gentlemen,

We are also preparing a defence capabilities initiative, to improve interoperability and sustainability among Alliance forces. As you know better than I, the progress in military technology is breathtaking. We must ensure that the military forces of Allies can work together closely and effectively and be able to move distances efficiently and quickly. They must be able to communicate with one another, service-to-service, Ally-to-Ally.

We will also take a closer look at the risk posed by weapons of mass destruction. They can pose not only a risk to our national territories, but also to our troops which may be involved in peacekeeping missions. That is why we are preparing a Summit initiative on weapons of mass destruction.

Finally, the Summit will unveil a revised Strategic Concept to guide Alliance activity into the next century. It will reaffirm Allied commitment to collective defence and the transatlantic link. The Strategic Concept will also set out a coherent, strategic view of the past decade of NATO's adaptation, including NATO's new roles and missions, and translate this into Alliance defence and military requirements for the challenges ahead.

These are just some of the major aspects of the Washington Summit. They demonstrate that this Summit is more than a birthday party. We are setting the course for NATO in the 21st century.

But my briefing would be incomplete if I wouldn't share with you some thoughts on the current crisis in Kosovo.

Years of harsh repression by the Federal Republic of Yugoslavia led to the inevitable explosion of violence that has claimed many innocent lives and driven tens of thousands from their homes. Last October, NATO's threat of force stopped President Milosevic's brutal offensive and prevented a full-scale humanitarian disaster. We also used PfP and other measures to help stabilise immediate neighbouring countries, like Albania and FYROM. We sent planes to patrol the skies above Kosovo to monitor compliance with international agreements. And we established an Extraction Force to evacuate, in case of emergency, OSCE personnel on the ground verifying compliance. In December it became clear that Milosevic was not respecting his commitments to NATO or the wider International Community, and that the Kosovar side was prepared to fight Belgrade's relentless repression. Last week the international community decided that the cycle of violence, fuelled by both sides, had to end. A negotiating process, led by the Contact Group, was set in motion last Friday, and one day later NATO decided to back up that process with the threat of military action.

Much work lies ahead to reach a peaceful and lasting settlement. With determination and the full engagement of the International Community, including NATO, we will succeed. Let us not forget that in the past decade we have achieved so much that seemed impossible at first. We have seen cooperation take place between NATO and its former adversaries, including Russia. We have seen the European integration process grow, most recently with the launching of the EURO. Most dramatically, we have seen an unprecedented international effort to end the war in Bosnia and secure lasting peace for that devastated country.

These are no small achievements. They should give us the confidence that we can meet the challenges that lie ahead. The spirit is there. The tools are there. And, last but not least, the forces are there - active and reserve. This is a strong combination. The loyal support given to the Alliance by the CIOR is one important part of that combination, and I thank you, on behalf of the North Atlantic Council for more than 50 years of contributing to peace, security and stability in the transatlantic area.