Press point

by NATO Secretary General, Jaap de Hoop Scheffer<br />and the Chairperson of the Commission of the African Union, Alpha Oumar Konaré<br />at NATO Headquarters

  • 17 May. 2005
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  • Last updated: 04 Nov. 2008 01:45

JAMES APPATHURAI (NATO Spokesperson):Ladies and gentlemen, the Secretary General and the President will eachmake brief opening statements and then there will be time for two orthree questions. Secretary General.

JAAP DE HOOP SCHEFFER (NATO Secretary General):Good morning to all of you. Let me first of all say that it has been agreat pleasure - it is a great pleasure to receive here at NATOHeadquarters the President of the Commission of the African Union, leprésident Konaré.

And we all know why President Konaré is here. It's the dramaticsituation in Darfur and the important role the African Union is playingin Darfur and President Konaré is here of course after he has written aletter to NATO, to me asking for logistical support from NATO to whatthe African Union is doing in Darfur at the moment.

I have had a conversation with President Konaré this morning and wehave had a meeting with the Council in which the President has veryfrankly and openly, first of all, described the political situation notonly in Sudan but also the consequences that this dramatic situation inDarfur might have for the continent of Africa more in general.

The President has indicated how important it is that internationalorganisations in great transparency--let me underline that principlevery clearly--in great transparency, not only NATO but also theEuropean Union, the United Nations and many other internationalorganisations should work together to see that the situation in Darfurwill not remain as terribly and tremendously dramatic as it isnow--almost 10,000 people a month dying, millions in camps.

We know that the African Union is already doing everything it canto be in Darfur and to, as the President has called it himself, torestore confidence to see that the fate of those people will getbetter.

The African Union is asking for our assistance. The principle is,should be and will be, with the - it's the African Union which hasprime responsibility. It is the African Union which is leading thismission. It is the African Union which asked for our support. Therewill be no imposition, neither by NATO nor by any other internationalorganisation--I'm speaking for NATO.

NATO will see what it can do after the President's visit. I cantell you that I have been invited by President Konaré to come to AddisAbaba on the 26th of May, which is very soon, upon invitation of theAfrican Union to meet there with the international community againunder the leadership of the African Union to see what can be done toalleviate this dramatic situation.

This is what NATO Ambassadors will discuss. I have given you theprinciples. The African Union is in the lead, the African Union has themission in Darfur, the African Union will decide. NATO will see what itcan do in our discussion to support the efforts of the African Unionand let me say again this should be in the fullest transparency withthe European Union where the President will go after this pressconference.

It's with pleasure that I know that the President is going to say afew words to you and perhaps we have a few minutes to answer yourquestions.

M. le président.

ALPHA OUMAR KONARÉ (Chairperson of the Commission of the African Union):Je pense que, M. le secrétaire général, d'abord grand merci à vous mêmeet à tous les ambassadeurs qui nous ont fait l'honneur et l'amitié denous écouter en ce moment.

M. le secrétaire général, je ne serai pas long pour me prêter àdeux ou trois questions de nos amis que je voudrais remercier, qui sontvenus ici aujourd'hui.

Vous avez compris le principe très clairement. Le principe c'estque l'Union africaine a besoin d'un partenariat non exclusif. Noussommes venus aujourd'hui au niveau de votre organisation sollicitervotre organisation pour un appui logistique. Vous en avez vous-même ditun mot tout à l'heure, il s'agit d'une mission sous le leadership del'Union africaine, sous le contrôle de l'Union africaine.

Les hommes qui seront présents au Soudan-Darfour ce sontessentiellement et uniquement des troupes africaines. J'insiste surcela, il n'y aura pas de troupes non africaines au Darfour-Soudan.

Vous l'avez dit vous même et nous nous en réjouissons beaucoup,vous êtes à notre écoute pour nous aider dans ce que nous pouvonssouhaiter et vous avez montré une disponibilité pour renforcer- nousaider à renforcer la logistique en terme de transport, en terme de lieud'hébergement, en terme de formation, en terme de communication, maisvous êtes à notre écoute et vous répondrez à notre demande en fonctionde ce que nous souhaitons et c'est ça qui est aujourd'hui le plusimportant et je voudrais vous en remercier et remercier lesambassadeurs qui ont affirmé aussi les mêmes principes.

Nous sommes à votre écoute, nous vous aiderons en fonction de ce que vous nous demanderez de faire--c'est cela la base.

UNIDENTIFIED: Thank you. I shouldlike to express all my friendship and gratitude for the meeting we hadthis morning. I shall say firstly that I won't be long, if only toanswer a few of your more specific questions.

The principles we established this morning were very clear. Theyare that the African Union will enter into a non-exclusive partnershipand will call upon NATO for logistic support.

The mission is to be held under the African Union, under itsleadership. The Darfur will benefit from the contribution of Africantroops exclusively; we are therefore very pleased that we have beenable to listen to your support under our request.

We are calling for support in the form of lift, accommodation,communications, et cetera, as I said earlier on, upon request. I shouldalso like to thank the ambassadors for our discussions this morningwhich were based, I repeat this, on very clear principles. Thank you.

Time for questions.

Q (inaudible, journaliste de la télévision d'Égypte):M. le président, est-ce que le gouvernement soudanais est d'accord avecune assistance logistique de l'OTAN et M. le secrétaire général vousavez besoin combien de temps pour décider de donner une assistancelogistique pour le Darfour. Merci beaucoup.

KONARÉ: Nous sommes présents icidans le cadre d'une mission officielle de l'Union africaine, unemission politique qui a été décidée par le Conseil de paix et desécurité de l'Union africaine. Ce Conseil de paix et de sécurité a lemandat au nom de tous les chefs d'États de prendre des décisions pourtout ce qui concerne les problèmes de paix et de sécurité. Ce Conseilde paix et de sécurité comprend 15 membres, six élus pour trois ans,neuf élus pour deux ans. Parmi ces 15 membres, le Soudan en faitpartie.

DE HOOP SCHEFFER: J'espère etj'en suis sûr- il est nécessaire, je pourrais dire, que l'OTAN déciderabien sûr très vite. Demain matin on a le conseil régulier après lavisite du président Konaré et certainement au conseil demain matin,j'espère qu'on pourra continuer la discussion. Bien sûr il estimportant que l'Union africaine est spécifique mais vous avez entendule président dire quels éléments l'Union africaine pense comme soutien.

Je voudrais bien répéter que bien sûr le fait que l'Unioneuropéenne était en train déjà pendant longtemps d'être très actif ausein du conflit de Darfour, il nous faut de transparence entre l'OTANet l'Union européenne mais pour répondre à votre question : si vite quepossible.

Q: Merci M. le président. Je suistrès content de vous voir parce que tout d'un coup je me sens moinsseul que d'habitude (rires). Voilà. Je voulais poser une question àpropos du Darfour. Vous venez de dessiner les contours du partenariatque vous souhaitez instaurer avec l'OTAN. Est-ce que à partir(inaudible) vous comptez faire de l'OTAN un acteur clé dans larésolution des conflits en Afrique? Est-ce qu'on peut imaginer que cepartenariat s'étende dans d'autres situations de crise en Afrique? Etune question subsidiaire, il est question de l'adhésion éventuellede... du Cap-Vert à l'OTAN, est-ce que vous pouvez nous en dire unpetit mot. Merci.

KONARÉ: Sur ce dernier point, nous n'avons pas d'informations précises. Nous n'avons pas d'information.

Ce que je peux vous dire, je dis bien ce que je peux vous dire,nous sommes dans le cadre d'un partenariat non exclusif. Vous savez,c'est clair que notre arrivé ici a fait soulever beaucoup de questionsmais vous savez très bien que ces questions ne sont pas nouvelles,elles ne sont pas propres(?) non plus. Il y a un débat qui a étésuscité mais c'est pas la première fois que ce genre de débat a lieu etil ne concerne pas non plus que l'Afrique.

Nous sommes dans un dossier aujourd'hui, nous avons dit, c'est unpartenaire non exclusif, l'OTAN sur la base des principes clairs quiviennent d'être indiqués est disposé à venir à notre appui, à nousrenforcer, mais nous ne demandons pas mieux.

Si il y a d'autres situations, nous verrons bien, mais je peux vousdire que ce qui nous préoccupe nous aujourd'hui par rapport aucontinent c'est d'être dans une situation ou très rapidement nousallons avoir nos systèmes d'alertes et nos zones d'observations pourfaire de la prévention. Pour éteindre très vite et ça c'est notreresponsabilité, c'est quand les conflits commencent à se compliquer. Etquand il y a des évolutions qui peuvent nous amener vers le maintien dela paix que nous sommes préoccupés et qui peut nous amener à faireappel à d'autres mais ça c'est la responsabilité africaine.

Si nous faisons de la prévention à temps, nous éviterons beaucoupde choses. Nous renforcerons nos capacités politiques par rapport àcela très fortement et je pense que tous nos amis ont compris que c'estd'abord la responsabilité des africains d'assumer leurs problèmes etnous nous comprenons en tant qu'africains que nous devons d'abord aiderles soudanais eux-mêmes d'abord à régler leurs problèmes et c'est à çaque nous allons.

Autant nous disons aux autres, laissez nous, qu'il n'y ait pas detroupes non africaines, autant nous sommes persuadés que si nous necréons pas les conditions politiques permettant aux soudanais eux-mêmesde régler ça dans la durée, le problème ne connaîtrait pas de solutiondurable.

DE HOOP SCHEFFER: L'OTAN n'a pasl'ambition d'être gendarme du monde. On est ici sur la base d'unelettre du président Konaré à moi sous les conditions et sur la base desprincipes qu'on connaît trop bien et sur laquelle on s'est misd'accord.

Mais c'est la raison pour laquelle on est ici. La lettre duprésident Konaré et je répète l'OTAN n'a pas l'ambition d'être gendarmedu monde, pas du tout.

KONARÉ: Et cette lettre découled'une décision que nous avons prise, parce que nous avons conscienceque nous avons besoin d'être renforcés en matière de capacité et delogistique. C'est ça la réalité. Si nous pouvions faire face à ça nousn'aurions pas demandé cela, nous aurions réorienté les appuis de nospartenairessur autre chose mais aujourd'hui il est important de trèsvite maîtriser la situation sécuritaire et qu'on ait un continentstable enfin.