Opening remarks

by the Chairman of the Military Committee, General Knud Bartels, at 171st meeting of the Military Committee in Chiefs of Staff session

  • 21 May. 2014 - 22 May. 2014
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  • Last updated: 21 May. 2014 10:53

Opening remarks by the Chairman of the NATO Military Committee General Knud Bartels

Bonjour, et bienvenue à tous, chefs d’état-major de la défense et commandants stratégiques, rassemblés ici à Bruxelles pour la deuxième réunion de l’année du Comité militaire de l’OTAN en session des chefs d’état-major de la défense.

Je voudrais souhaiter, tout particulièrement, la bienvenue aux trois chefs d’état-major de la défense qui participent pour la première fois à cette réunion: le Général d’armée Pierre de Villiers, pour la France, le Général d’armée Artur Pina Monteiro, pour le Portugal - tous deux ont pris leurs fonctions en février cette année - et le Général de corps d’armée Milan Maxim pour la Slovaquie, nommé ce mois-ci.

Je souhaite également la bienvenue au Président du Comité Militaire de l’Union Européenne, le Général d’armée aérienne Patrick de Rousiers qui se joint à nous aujourd’hui. J’ai moi-même participé hier à la réunion du comité militaire de l’Union Européenne en format des chefs d’état-major de la défense.

Avant de commencer nos travaux, permettez-moi de faire quelques remarques liminaires en présence des médias afin d’expliquer pourquoi nous sommes ici aujourd’hui et ce que nous voulons accomplir.

Aujourd’hui, en pleine crise Russie-Ukraine, avant deux réunions ministérielles organisées au mois de juin, à moins de quatre mois du Sommet de l’OTAN, et seulement sept mois avant la fin de la mission de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS) en Afghanistan, les Chefs d’état-major de la défense sont réunis ici pour aborder un ensemble unique de défis convergents auxquels l’Alliance est actuellement confrontée.

Dans ce contexte particulier, notre objectif est d’établir un avis militaire robuste et fondé sur un consensus au profit de nos ministres et de nos chefs d’état et de gouvernement, et de définir des orientations pour les commandants stratégiques.

Durant les deux prochains jours, nos discussions seront à l’évidence empruntes d’un sens accru de l’urgence, à la mesure des enjeux du moment.

One of the most pressing issues which the Chiefs of Defence will consider is the implications of Russia’s actions in and around Ukraine.  Russia’s annexation of territory, in a sovereign nation, on NATO’s borders has to cast a shadow of insecurity across the Alliance’s Eastern Flank and has potentially serious implications for the region and beyond.

NATO will continue to support de-escalation and resolution of the current Russia-Ukraine crisis through a political solution.  However, the Alliance will also be resolute in its deterrence and commitment to collective defence.  The recent deployments of additional Allied aircraft to the NATO Baltic Air Policing Missions and of a NATO Standing Naval Maritime Group in the Baltic Sea alongside the use of NATO AWACs aircraft over Romania and Poland underline this commitment.

This afternoon the NATO Chiefs of Defence will also hold their Annual Meeting with our Ukrainian Partner.  Clearly, the current crisis will be central to our discussions, alongside a review of ongoing NATO support to Ukrainian Defence Reform activities. 

On Afghanistan, the Chiefs of Defence from NATO and our operational partners will review the current security situation in the light of the recent successful first round of the Presidential and Provincial elections. In this the final year of the ISAF Operation, we will complete the process of transition to NATO’s planned future role of Training, Advice and Assistance, which underlines Alliance’s commitment to Afghanistan beyond 2014. 

The Afghan people and especially the Afghan National Security Forces, supported by NATO and its Partners, can be truly proud of what they have achieved and continue to deliver through their perseverance and sacrifice.  In many ways the country has changed beyond recognition over the last 12 years and the recent successful elections reflect this positive momentum and the appetite of the Afghan people to shape the future of their country. 

NATO and its Partners therefore remain committed to supporting the continued development of the Afghan National Security Forces beyond 2014, through a new NATO-led Mission called RESOLUTE SUPPORT.  Planning for this Mission continues; however, it will only be implemented once the necessary legal framework has been put in place.  This is process which must now be completed as a matter of urgency.

The end of NATO’s ISAF Operation this year brings with it a potential strategic inflection point and the opportunity and capacity for the Alliance to refocus its military capability towards a broader range of potential future threats.  As we have seen in recent months, the global security situation remains fragile and unpredictable and the Alliance is increasingly surrounded by an arc of instability from Ukraine, to Syria to the Sahel.  NATO must therefore ensure that it retains the capability, commitment and credibility to deliver against its three Core tasks of Collective Defence, Crisis Management and Cooperative Security.

To achieve this goal, the Alliance must build upon the experience, the interoperability and the partnerships, that it has gained in Afghanistan.  Both collectively and individually, NATO Nations will also need to invest in the capabilities and training necessary to develop Alliance’s readiness and maintain its qualitative advantage, which are its greatest deterrence to potential adversaries.  The Connected Forces Initiative and Smart Defence are central to this transformation process and to our efforts to set the conditions for NATO Forces 2020 which are defined as:

Modern, tightly connected forces, equipped, trained, exercised and commanded so that they can operate together and with partners in any environment. 

Le Sommet de l’OTAN en septembre est un moment clé : il doit permettre à l’Alliance d’atteindre cet objectif. Les conclusions de nos différentes sessions de travail contribueront à façonner cet événement et permettront de consolider les fondements de la transformation des structures militaires et des forces de l’OTAN. Nos débats couvriront un large spectre de sujets, en particulier:

  • Les principales menaces sécuritaires régionales affectant l’Alliance
  • Les principaux déficits capacitaires de l’Alliance et les mesures nécessaires pour les combler
  • L’implication de l’Alliance dans le domaine maritime
  • Le rôle et les moyens de l’OTAN dans le domaine du renforcement des capacités de défense
  • Et les approches multinationales en matière de développement capacitaires, y compris des exemples d’application du concept de Nation cadre.

Les chefs d’état-major de la défense identifieront les voies d’amélioration de la formation, de l’entraînement, des exercices et de l’évaluation au sein de l’OTAN et des nations. Ce travail est essentiel au développement des futures forces de l’Alliance. L’objectif est clair : disposer de moyens militaires capables de relever les défis auxquels l’Alliance est et sera confrontée, et dont la crédibilité repose, pour une large part, sur la démonstration de sa capacité d’action. C’est pourquoi nous prendrons acte de la préparation de l’exercice TRIDENT JUNCTURE 2015 qui offrira une illustration concrète de la détermination de l’Alliance à mener un entraînement de haute qualité. Et nous discuterons de la façon de tirer le meilleur parti de cette impulsion.

Enfin, il est important de noter que lors des deux prochains jours, les chefs d’état-major de la défense se réuniront également avec les représentants de 49 pays partenaires de l’Alliance dont les partenaires spéciaux, que sont la Géorgie et l’Ukraine, auxquels seront dédiées des sessions spécifiques.

Préserver les relations qu’entretient l’OTAN avec ses pays partenaires, et tirer pleinement parti de la coopération et de l’interopérabilité forgées au cours des opérations seront des thèmes récurrents lors de nos discussions ces prochains jours et dans le cadre du prochain Sommet.

Comme vous le voyez, durant ces deux jours, le travail et les défis ne manquent pas, à l’image des enjeux auxquels nous devons faire face.

Je suis confiant quant à la capacité des chefs d’état-major de la défense à continuer à apporter un avis militaire qui soit robuste, pragmatique et fondé sur un consensus, illustrant à cet égard la force et la solidarité de l’Alliance.