Doorstep statement
by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen after his meeting with the President of France, François Hollande
ANDERS FOGH RASMUSSEN (Secrétaire général de l'OTAN): Le président Hollande et moi nous avons eu une rencontre très positive, très fructueuse. J'ai remercié la France pour son engagement à l'OTAN pour sa détermination d'acquérir les capacités militaires nécessaires et pour sa volonté politique de les employer.
Ensuite, nous avons discuté la situation en Ukraine. Nous avons réaffirmé notre attachement à la défense collective. À cet égard, j'ai remercié la France pour l'offre des avions de combat pour... en vue de renforcer notre mission de la police du ciel au-dessus des trois États baltes.
Maintenant, nous sommes en train d'explorer comment nous pourrions renforcer davantage la défense collective, y compris une mise à jour et un développement de nos plans de défense, des exercices renforcés et des déploiements appropriés.
Finalement, nous avons discuté de l'investissement de défense et de sécurité. Il faut consacrer suffisamment les ressources de défense. Plus concrètement, il faut augmenter les investissements dans le domaine de défense. Et il faut assurer un partage du fardeau plus équitable. Merci.
Q: Quelle est votre position vis-à-vis la Russie sur la situation ukrainienne? La Russie amasse des troupes à la frontière est. Comment vous réagissez vis-à-vis de la Russie?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: Oui, mais notre position est très claire. Les actions russes en Ukraine sont illégales, illégitimes. Et nous avons demandé aux Russes de se retirer.
Q: Est-ce qu'il y a des sanctions possibles? L'accord de coopération avec la Russie, qu'en est-il?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: Mais nous ne discutons pas des options militaires. Mais si la Russie va intervenir davantage en Ukraine, j'envisage des sanctions économiques.
Q: Est-ce que votre inquiétude à propos de l'Ukraine a augmenté ces derniers jours?
ANDERS FOGH RASMUSSEN: Oui, je suis très... très préoccupé. Et je demande à la Russie de dé-escaler la situation.
OANA LUNGESCU (porte-parole de l'OTAN): OK, merci beaucoup.
ANDERS FOGH RASMUSSEN: Merci beaucoup.