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Origins

My country and NATO

Le Luxembourg et l’OTAN

Saviez-vous que les Luxembourgeois étaient presque unanimement favorables à l’idée d’adhérer à l’OTAN en 1949 ? Que malgré sa population relativement faible, le pays a soutenu l’Alliance de bien des manières tout au long de la Guerre froide ? Et qu’en 1989, à l’occasion du 40e anniversaire de l’OTAN, il lui a apporté une contribution tout à fait unique ? Pour en savoir plus, lisez la suite !

Avec l’assentiment préalable des neuf dixièmes des membres du Parlement luxembourgeois, j’appose la signature de mon petit pays à côté de celles de tant de nations amies, au bas de l’instrument de paix qu’est le Pacte Atlantique.

Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg,
dans son allocution lors de la signature du Traité de l’Atlantique Nord, à Washington, le 4 avril 1949

Situé au cœur de l’Europe occidentale, le Luxembourg a depuis longtemps compris l’intérêt de la coopération internationale. Le pays, qui a été envahi et occupé à deux reprises en l’espace de trente ans, a appris à ses dépens que la neutralité n’est que rarement respectée et que l’isolationnisme est souvent vain. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est ainsi devenu l’un des plus ardents défenseurs des projets européen et euro-atlantique, servant de médiateur dans les différends qui opposaient ses grands voisins et aidant à jeter les bases du redressement de l'économie européenne et d'une paix durable sur le continent. Bien que le Luxembourg soit le plus petit pays membre de l’OTAN en superficie, il a au fil du temps apporté de nombreuses et très précieuses contributions à l’Alliance, y compris des moyens militaires performants.

Le court métrage proposé ci-dessous (en anglais) a été produit par l’OTAN dans les années 1950 pour mieux faire connaître le Luxembourg aux autres pays membres.

Un ferme soutien à l’OTAN

Lorsque le Luxembourg et onze autres États ont créé l’OTAN en 1949, le pays comptait un peu moins de 300 000 citoyens. Bien que beaucoup plus petit que la plupart de ses nouveaux Alliés, le Luxembourg possédait un avantage qui faisait défaut à bon nombre d’entre eux : sa population aspirait quasi unanimement à rejoindre l’OTAN et à voir le pays contribuer à l’unification de l’Europe occidentale au sein d'une alliance défensive. Les trois principaux partis politiques du Luxembourg étaient favorables à une adhésion à l’OTAN, la seule opposition, purement symbolique, venant des Communistes. La vaste majorité des Luxembourgeois étaient résolument favorables à l’OTAN car le souvenir des troupes américaines venues libérer le pays de l’Allemagne nazie était encore très présent dans les esprits. Comme l’a dit Jean-Claude Worter, éminent avocat et homme d’affaires luxembourgeois, « [c]haque citoyen comprenait et approuvait la nouvelle solidarité du Luxembourg avec ses alliés et en acceptait les conséquences économiques et militaires, tant positives que négatives ».

Les photographies reproduites ci-dessous illustrent la vie quotidienne au Luxembourg dans les années 1950. Après la guerre, les principales activités économiques du pays étaient l’agriculture, la viticulture, l’extraction de minerai de fer et, surtout, la production d’acier. Avant que le Luxembourg ne devienne, dans les années 1980, un grand centre bancaire et financier, plus de 50 % de sa population active travaillait dans l’industrie sidérurgique. Le pays a ainsi fourni 3 500 tonnes d’acier pour la construction du bâtiment destiné à abriter le siège de l’OTAN Porte Dauphine à Paris (en anglais).

Le Luxembourg a continué de manifester sa gratitude envers les États-Unis et ses Alliés d’Europe occidentale tout au long de la Guerre froide, posant ainsi les bases du soutien fort qu’il apporte aujourd’hui à l’Alliance, guidé par sa volonté d’apporter sa pierre à l’édifice. À la fin des années 1970, le gouvernement luxembourgeois décida par exemple de construire deux gigantesques dépôts militaires pouvant contenir 63 000 tonnes de véhicules de combat, de pièces de machines, de denrées alimentaires, de vêtements, de carburant et d’autres équipements à l’usage des forces des Alliés en cas de guerre. Lors d’une consultation avec la population locale organisée avant le début de la construction, alors qu’un homme s’inquiétait du bruit qu’allaient faire les chars pendant la nuit, un autre lui lança : « Tu trouvais pourtant le bruit des chars américains plutôt mélodieux en 1944 ! ».

En raison de la vision extrêmement positive qu’a le Luxembourg de l’OTAN depuis 1949 et du consensus politique qui a toujours existé au sein des gouvernements de coalition nationaux, la question de l’appartenance du pays à l’Alliance n’a jamais fait l’objet d'un véritable débat politique. Le soutien sans faille de l’opinion publique a permis aux responsables politiques luxembourgeois de s'ériger en fervents défenseurs non seulement de l’Alliance, mais aussi d’une plus grande intégration européenne et euro-atlantique. Joseph Bech, considéré comme le père de l’OTAN au Luxembourg, figurait au premier rang de ces personnalités.

Joseph Bech, le père de l’OTAN au Luxembourg

Joseph Bech a siégé au Parlement luxembourgeois pendant 50 ans (1914-1964). Sa longue carrière l’a conduit à la tête de la plupart des grands ministères, dont les Affaires étrangères où il est resté 33 années d’affilée, et au poste de premier ministre, une fonction qu’il a assumée pendant un total de 15 ans. Ayant vécu l’occupation du Luxembourg par l’Empire allemand lors de la Première Guerre mondiale et par l’Allemagne nazie lors de la Seconde, durant laquelle il s'était établi à Londres avec le gouvernement en exil, Joseph Bech était déterminé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour éviter une nouvelle guerre en Europe. La création de l’OTAN était une étape importante sur cette voie, mais l’homme d’État estimait que seule l’intégration politique et économique du continent pouvait véritablement garantir la paix en Europe.

En 1949, Joseph Bech a signé le Traité de l'Atlantique Nord, et a été l’un des principaux architectes de nombreux accords qui ont contribué à jeter les bases de l’Europe moderne. En 1944, il a ainsi signé avec la Belgique et les Pays-Bas la convention du Benelux, un modèle de coopération économique régionale qui a par la suite été appliqué à l'échelle du continent. En 1948, il a contribué à l’élaboration du pacte de Bruxelles, une convention de défense collective signée par les pays du Benelux, la France et le Royaume-Uni qui donnerait plus tard naissance à l’Union de l'Europe occidentale. M. Bech a également participé en tant que délégué à la conférence de San Francisco (1945), qui marqua la création de l’Organisation des Nations Unies, et compte parmi les fondateurs du Conseil de l'Europe (1949). En 1951, il a aidé à la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont le but était de placer les productions française et allemande de charbon et d’acier sous une seule et même autorité. Ainsi, aucun des deux pays ne pouvait utiliser ces ressources pour reconstituer leurs arsenaux militaires. Travaillant à l’établissement de tous ces accords et à la mise sur pied de toutes ces institutions d’après-guerre, l’homme politique luxembourgeois a donné de son pays l'image d’un partenaire déterminé, malgré sa modeste envergure, à soutenir ses Alliés en leur offrant sa voix, ses soldats et tous les autres moyens à sa disposition.

Joseph Bech a su mettre à profit la taille du Luxembourg. Alors que les grands pays tels que la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni arrivaient à la table des négociations avec leurs rivalités séculaires et des intérêts divergents, le Luxembourg était serein : il ne représentait une menace pour personne et n’avait jamais attaqué personne ni exercé de quelconques pressions. Il voulait seulement que tous les pays s’entendent et œuvrent ensemble à leur prospérité. À l'image du Luxembourg, situé au cœur géographique de l’Europe occidentale, M. Bech était bien placé pour apaiser les tensions entre ses homologues, les aidant ainsi à bâtir les institutions qui façonnent l’Europe aujourd’hui encore.

Aucun homme n’a autant fait que vous pour son pays et pour les pays libres du monde occidental. Votre longue et brillante carrière est un exemple pour tous ceux qui aspirent à servir dans la fonction publique.

John Kennedy, président des États-Unis,
dans une lettre adressée à Joseph Bech à l’occasion du 75e anniversaire de ce dernier. Février 1963.

Des liens étroits avec les États-Unis

Le Luxembourg étant le dernier grand-duché au monde, ses chefs d’État sont les seuls à porter le titre de grand-duc ou grande-duchesse. Ceux­ci ont toujours été d’ardents défenseurs de l'OTAN, tant sur leurs terres qu’à l’étranger, et surtout aux États-Unis, avec lesquels le Luxembourg entretient des relations particulièrement étroites.

La grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, qui a régné de 1919 à 1964, a été pendant un temps le chef d’État détenant le record de longévité au pouvoir. En avril 1963, lors d’une visite aux États-Unis, elle fut reçue avec son fils Jean, le grand­duc héritier, à la Maison Blanche par le président John Kennedy. Dans son discours, elle souligna en ces termes l’importance de la défense collective : « Chassés de notre patrie par un envahisseur impitoyable, nous avons débarqué sur ces côtes hospitalières pour obtenir l’aide des États-Unis dans notre lutte contre l’oppression et la domination étrangère. [...] Récemment encore les événements ont montré que notre salut est plus que jamais intimement lié à la sécurité des États-Unis, et que seule une action commune permet de relever avec succès un défi général. »

 

En novembre 1984, le prince Jean se rendit à nouveau à Washington, cette fois en tant que grand-duc de Luxembourg. Lors du dîner organisé à cette occasion, le président Ronald Reagan porta un toast en son honneur, dans lequel il souligna les contributions apportées par le Luxembourg à l’Alliance : « Depuis des années, les relations entre le Luxembourg et les États-Unis sont celles d’amis proches et fidèles. C’est avec le plus profond respect que nous saluons vos contributions à l’OTAN, notamment l'immatriculation des AWACS et votre admirable participation aux exercices Enforcer. »

Dans un article publié avant la visite du grand-duc, le New York Times décrivait le Luxembourg comme étant « probablement le pays européen le plus ouvertement pro-américain », qui « chérit sa réputation de meilleur ami de Washington ». Pilier de l’intégration européenne, le Luxembourg a aussi toujours été l’un des pays les plus fermement et les plus clairement favorables à la présence américaine en Europe. Ces liens étroits entre les deux pays sont nés non seulement de la libération du Luxembourg par les forces armées américaines lors des deux guerres mondiales, mais aussi de la présence d’une vaste communauté luxembourgeoise aux États-Unis. Au XIXe siècle, quelque 50 000 Luxembourgeois ont émigré en Amérique, un nombre considérable lorsque l’on sait que le pays ne comptait que 234 000 habitants en 1900. Ainsi, à une époque, environ 20 % de l’ensemble des Luxembourgeois vivaient aux États-Unis, la plupart dans le Midwest, avec plus de 16 000 d’entre eux dans la seule ville de Chicago. La Luxembourg American Cultural Society, basée dans la ville de Belgium, dans le Wisconsin, possède des documents d’archives sur plus de 6 000 familles luxembourgeoises établies aux quatre coins des États­Unis. La communauté est encore bien vivante aujourd'hui et continue de célébrer son héritage.

US Army official photos for General George S. Patton. Photographie officielle du général George Patton (source : armée de terre des États-Unis).

Situé à Hamm, aux abords immédiats de la capitale du Grand­Duché, le cimetière militaire américain de Luxembourg abrite les dépouilles de plus de 5 000 soldats américains, la plupart tombés durant l’offensive des Ardennes (cette bataille, qui a fait rage dans le nord du Luxembourg durant l’hiver 1944-1945, fut la dernière grande bataille à se dérouler sur le front occidental lors de la Seconde Guerre mondiale).

La tombe la plus célèbre du cimetière est celle du général George Patton, héros flamboyant et impétueux de la Seconde Guerre mondiale. On se souvient de lui pour ses discours enflammés devant ses troupes, pour ses révolvers à la crosse en ivoire et pour les tactiques brillantes des campagnes qu'il a menées en Afrique du Nord, en Sicile ainsi qu’en France après le débarquement de Normandie. Le général Patton trouva la mort dans un accident de voiture en Allemagne de l’Ouest peu après la guerre. Le 24 décembre 1945, il fut, selon le souhait de son épouse, inhumé aux côtés de ses hommes au Luxembourg, « sa tombe semblable à celle des 6 000 soldats de sa chère 3e armée morts au combat ».


Contribution aux efforts de défense collective

L’Alliance a toujours pu bénéficier de l’hospitalité du Luxembourg, qui a notamment accueilli en sa capitale plusieurs réunions du Conseil de l'Atlantique Nord, le principal organe de décision politique de l’OTAN. C’est avec une modestie toute luxembourgeoise qu’en juin 1967, le premier ministre, Pierre Werner, souhaita la bienvenue aux délégués lors d’une des plus importantes réunions de l’OTAN au Luxembourg, la première à se tenir dans le pays : « L’accueil fait à nos amis et Alliés manque peut-être du lustre de celui des grandes capitales occidentales, mais il n’en est que plus convivial et enthousiaste. »

L’OTAN est également active ailleurs au Luxembourg : la ville de Capellen abrite depuis 1967 l’Agence OTAN d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA), aujourd'hui devenue l’Agence OTAN de soutien et d'acquisition (NSPA). Celle-ci fournit un appui logistique aux forces armées et aux commandements de l’OTAN en Europe et en Amérique du Nord, en aidant les Alliés pour ce qui concerne l’acquisition et le stockage d'équipements, l’ingénierie et le soutien technique.

Les images ci­dessous montrent une exposition retraçant les contributions apportées par le Luxembourg à l’OTAN. On peut y voir des photographies de l’entraînement des troupes, l’emblème de la NAMSA ainsi que la maquette d’un avion AWACS (système aéroporté de détection et de contrôle). La flotte d’AWACS de l’OTAN a en effet été immatriculée au Luxembourg. Le principal aéroport du pays a en outre servi de zone de regroupement des troupes lors d’exercices de l’OTAN, notamment les exercices Reforger, qui, durant la Guerre froide, étaient menés une fois par an dans le but de tester la capacité de l’Alliance à déployer rapidement des forces en Allemagne de l’Ouest dans l’éventualité d’un conflit avec le Pacte de Varsovie.

Abandon de la neutralité


Le Luxembourg ne possédait plus d’armée permanente depuis 1867, année où le Traité de Londres lui avait conféré le statut d’« État perpétuellement neutre et désarmé ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que le pays était occupé pour la deuxième fois de son histoire, le gouvernement en exil décida de créer une force militaire pour que le Luxembourg puisse combattre aux côtés des Alliés et participer à sa libération. Une unité dite Luxembourg Battery fut ainsi affectée à une brigade belge stationnée au Royaume-Uni, qui fut déployée sur le continent suite au débarquement de Normandie. La Luxembourg Battery était équipée de quatre obusiers portant les prénoms des quatre filles de la grande-duchesse Charlotte (les princesses Elisabeth, Marie-Adelaïde, Marie-Gabrielle et Alix).

En novembre 1944, le Luxembourg, tout juste libéré, instaura le service militaire obligatoire. Les effectifs de l’Armée passèrent ainsi à 2 150 hommes, organisés en deux bataillons. Ces troupes étaient stationnées dans la zone d'occupation française en Allemagne de l’Ouest, tandis qu’un groupe de volontaires se battait aux côtés d’autres Alliés dans la guerre de Corée. En 1954, l’Armée luxembourgeoise comprenait un groupement tactique dont les effectifs s'élevaient à un peu moins de 5 200 hommes, ainsi que des forces de défense du territoire comptant plus de 2 500 hommes. Au total, les forces armées représentaient 2,45 % de la population. L’affiche ci-contre présente les uniformes de l’Armée luxembourgeoise dans les années 1950.

Lorsque le pays supprima le service militaire obligatoire en 1967, plus de 34 700 Luxembourgeois avaient servi dans les forces armées. La nouvelle Armée luxembourgeoise composée uniquement de volontaires, s’est par la suite dotée d’un bataillon d'infanterie OTAN, qui a participé à des dizaines d’exercices de l’Organisation sous la bannière de la Force mobile du Commandement allié en Europe (CAE).

L’hymne de l’OTAN


Depuis la création de l’Alliance, en 1949, les forces armées luxembourgeoises ont participé à d'innombrables exercices, activités et missions de l’OTAN. En 1989, à l’occasion du 40e anniversaire de l’Organisation, la Musique militaire luxembourgeoise a cependant apporté à l’Alliance une contribution tout à fait unique : un hymne officiel. L’hymne de l’OTAN a été composé par le capitaine André Reichling. Il est joué lors de grands événements, notamment lors de sommets rassemblant les chefs d'État et de gouvernement des pays de l’Alliance.

Quelques événements importants


  • 19 avril 1839 : Le premier Traité de Londres conclu entre les grandes puissances européennes reconnaît le Luxembourg en tant qu’État souverain.
  • 11 mai 1867 : Le deuxième Traité de Londres confère au Grand-Duché de Luxembourg le statut d’« État perpétuellement neutre et désarmé ».
  • 2 août 1914 : Le Luxembourg est envahi et occupé par l’Empire allemand lors de la Première Guerre mondiale.
  • 10 mai 1940 : Le Luxembourg est envahi et occupé par l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.
  • 5 septembre 1944 : Le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas signent la convention du Benelux, qui jette les bases d’une intégration et d’une coopération européennes plus poussées.
  • 10 septembre 1944 : Le Luxembourg est libéré par l’armée américaine. À partir de décembre 1944, la bataille des Ardennes fait rage dans le nord du Luxembourg, jusqu’à ce que les forces allemandes soient repoussées, en janvier 1945.
  • Novembre 1944 : Le Luxembourg instaure le service militaire obligatoire.
  • 1945 : Des troupes luxembourgeoises sont stationnées dans la zone d'occupation française en Allemagne de l’Ouest.
  • 1948 : Le Luxembourg devient membre de l’Union occidentale, l’alliance de défense européenne établie par les pays du Benelux, la France et le Royaume-Uni. La composante de défense de l’Union occidentale sera par la suite transférée à l’OTAN.
  • 4 avril 1949 : Le Luxembourg devient l'un des douze pays fondateurs de l'OTAN.
  • Années 1950 à 1990 : Le Luxembourg participe à des dizaines d’exercices de l’OTAN durant la Guerre froide.
  • 1952 : Le siège de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (l’ancêtre de l’Union européenne) est établi à Luxembourg-Ville.
  • 1967 : Le Luxembourg supprime le service militaire obligatoire et met sur pied une armée de métier permanente composée uniquement de volontaires.
  • 1967 : Le siège de l’Agence OTAN d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA) est établi à Capellen.
  • 1973 : La crise pétrolière mondiale affecte gravement l’industrie sidérurgique luxembourgeoise, ce qui pousse le pays à abandonner l’extraction de minerai de fer et la production d’acier pour évoluer vers une économie de services axée sur les secteurs bancaire et financier.
  • 1984 : Le luxembourgeois est reconnu comme langue nationale du Luxembourg (le français et l’allemand conservant leur statut de langues officielles).