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Mise--jour: 31-Mar-2008 1992


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Sommaire 1992

 

A partir de 1992, les contacts et les échanges de vues sont intensifs entre les pays membres de l'OTAN et les nouveaux pays indépendants d'Europe de l'Est ainsi que les républiques indépendantes qui faisaient officiellement partie de l'Union soviétique. Ils établissent un programme de travail pour le dialogue, le partenariat et la coopération. La coopération s'est déjà concrétisée dans plusieurs domaines essentiels comme la coordination des dispositions en matière de contrôle de la circulation aérienne civile et militaire.

Ces pays arrivent aussi sur la scène mondiale, en devenant membres de la Conférence pour la sécuriét et la coopération en Europe (CSCE) - qui allait être institutionnalisée sous l'égide des Nations Unies et devenir l'OSCE. Diverses formes de coopération sur la sécurité régionale se mettent en place, par exemple dans les régions de la Baltique et de la mer Noire.

Au cours de l'année 1992, le conflit en ex-Yougoslavie reste au premier plan des préoccupations internationales. Une évolution significative de la politique de l'OTAN est annoncée par les Ministres des affaires étrangères réunis à Oslo en juin. Dans des conditions appropriées, l'OTAN soutiendra les activités de maintien de la paix entreprises sous la responsabilité de la CSCE. Le Conseil tend aux Nations Unies son offre de soutien des activités de maintien de la paix.

Un autre élément nouveau, qui prendra davantage d'importance, vient de l'Union de l'Europe occidentale (UEO); elle dresse une liste des tâches humanitaires et de maintien de la paix (Missions Petersberg) sur lesquelles seront axées son action future. L'UEO et l'OTAN, en coopération, veillent à la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies qui visent à limiter le conflit en ex-Yougoslavie en surveillant tous les bâtiments présents dans l'Adriatique susceptibles de transporter des armes.

En un court laps de temps, l'OTAN multiple les mesures destinées à faire appliquer les résolutions du Conseil de sécurité sur le conflit yougoslave. 1992/1993

L'escalade du conflit yougoslave conduit l'OTAN à charger ses forces navales et celles de l'UEO, qui croisent dans l'Adriatique vers la fin de l'année 1992, de mener des opérations d'application de sanctions. A la demande du Secrétaire général des Nations Unies, l'OTAN entame la planification militaire de nouvelles mesures allant dans le même sens pour pouvoir faire respecter la zone d'exclusion aérienne et engager ses aéronefs dans d'autres missions de protection.

En août 1993, l'OTAN envisage de procéder à des frappes aériennes pour mettre fin à la souffrance de la population en Bosnie et l'étranglement de villes comme Sarajevo. Mais il s'écoulera encore trois ans avant qu'un accord de paix puisse être conclu et que la Force de mise en oeuvre dirigée par l'OTAN (IFOR) reprenne aux Nations Unies le commandement des opérations militaires en Bosnie. Cependant, l'Alliance prend une part de plus en plus grande dans les efforts déployés pour mettre fin au conflit et pour imposer des mesures militaires à l'appui des initiatives des Nations Unies.