Cinq Alliés déploient des chasseurs sur le flanc oriental de l’Alliance dans le cadre de la mission de police du ciel
À compter de décembre, la Belgique, la France, l’Allemagne, la Pologne et la Türkiye vont déployer des avions de combat sur le flanc oriental de l’Alliance dans le cadre de la mission de police du ciel. Ces déploiements, prévus de longue date, témoignent de la détermination des pays de l’OTAN à se soutenir mutuellement et à renforcer la défense collective de l’Alliance.
« Je salue le déploiement de nouveaux aéronefs à l'appui de la mission de police du ciel de l’OTAN », a déclaré le porte-parole par intérim de l’Organisation, Dylan White. « Les Alliés montrent ainsi qu’ils sont aptes et résolus à protéger leurs populations et leurs territoires, ce qui est plus important que jamais depuis que la Russie a lancé sa guerre d’agression contre l’Ukraine. Les forces aériennes de l'OTAN restent prêtes à répondre à toute menace, d’où qu’elle vienne. »
Dans la région de la mer Noire, quatre Eurofighter allemands opérant avec les forces aériennes roumaines et quatre F-16 turcs, effectueront des patrouilles au-dessus de la Roumanie avec l’appui d’un système français de défense aérienne de surface « MAMBA » déployé à Capu Midia. Dans la région de la Baltique, quatre F-16 belges et quatre Mirage 2000-5 français protégeront l’espace aérien de l'OTAN depuis la base de Šiauliai (Lituanie) aux côtés de quatre F-16 polonais stationnés sur la base d’Ämari (Estonie). En 2024, l’Italie continuera de déployer quatre F-35 sur la base de Malbork (Pologne).
Suite à la guerre à grande échelle menée par la Russie contre l’Ukraine, l’OTAN a sensiblement renforcé ses capacités de défense aérienne dans la partie orientale du territoire de l’Alliance, notamment en déployant un plus grand nombre de chasseurs, d’avions de surveillance et de moyens de défense aérienne basée au sol. Il arrive souvent que des avions de combat russes s’approchent de l’espace aérien de l'OTAN sans utiliser de transpondeurs, sans communiquer avec les services de contrôle de la circulation aérienne ou sans avoir transmis de plan de vol. Chaque année, les chasseurs de l’OTAN interceptent en moyenne plusieurs centaines d’avions militaires russes à proximité de l’espace aérien de l’Alliance.