À l'occasion de la visite du Conseil de l’Atlantique Nord, le secrétaire général encourage le Monténégro à poursuivre les réformes
Ce jeudi 15 octobre 2015, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a encouragé le Monténégro à maintenir le cap des réformes, soulignant que « la pleine mise en œuvre des réformes est essentielle » pour la candidature du pays à l'adhésion à l'OTAN. « Le Monténégro a déjà entrepris des réformes substantielles. Vous avez accompli des progrès importants dans la consolidation de l'état de droit, et je vous encourage à renforcer encore le soutien de l'opinion publique à l'adhésion », a déclaré M. Stoltenberg.
Il s'est exprimé à la fin d'une visite de travail de deux jours au Monténégro effectuée par le Conseil de l'Atlantique Nord, au cours de laquelle les progrès du pays sur la voie de l'adhésion ont été évalués. Le secrétaire général a précisé qu'il n'était pas facile de mettre en place les réformes. « Cela exige un engagement fort, mais ce n'est pas impossible, et le Monténégro fait ce qu'il faut pour y arriver. » Les conclusions de cette visite des ambassadeurs des pays de l'OTAN alimenteront les débats des Alliés en prévision de la réunion de décembre des ministres des Affaires étrangères, qui décideront alors de l'opportunité d'inviter le Monténégro à adhérer à l’Alliance.
M. Stoltenberg a déclaré que l'adhésion à la famille euro-atlantique présenterait des avantages tant pour le Monténégro que pour l'OTAN. « Les pays qui ont adhéré à l'Alliance ont pu renforcer leur démocratie, améliorer leur sécurité et rendre plus sûre la vie de leurs citoyens », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général et les ambassadeurs ont rencontré de hauts responsables monténégrins, notamment le président, Filip Vujanović, le premier ministre, Milo Đjukanović, le vice-premier ministre chargé du système politique et de la politique étrangère et intérieure, Duško Marković, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Igor Lukšić, la ministre de la Défense, Milica Pejanović Đurišić, ainsi que le ministre de la Justice, Zoran Pažin. Des entretiens ont aussi eu lieu avec le président du Parlement, Ranko Krivokapić, et d'autres parlementaires monténégrins.