Visite du président du Comité militaire de l’OTAN en Israël

Au début de la visite de l’amiral Bauer, le général de brigade Avi Rosenfeld lui a présenté la Division de Gaza, dont il a le commandement. Les capacités militaires de cette Division et la façon dont elle utilise l’intelligence artificielle et la robotique pour surveiller les passages à la frontière lui ont été exposées. La Division de Gaza a une expertise spécifique dans la lutte contre les activités terroristes en milieu souterrain.

L’amiral Bauer a ensuite été accueilli par le général de corps d’armée Hertzl Halevi, chef de l’état-major général des forces armées israéliennes, à la base de HaKirya, où sont situés le ministère de la Défense et le quartier général de Tsahal. Les discussions ont principalement porté sur l’innovation militaire, le terrorisme et les défis de sécurité émergents. L’amiral Bauer a déclaré : « La capacité à combattre dans les guerres d’aujourd’hui et à se préparer à celles de demain est essentielle à la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN. Travailler avec Israël, notre proche partenaire, afin de contrer les défis de sécurité émergents et de chercher à se doter de capacités militaires innovantes, permet tant à Israël qu’à l’OTAN de préserver leur avance militaire sur leurs adversaires. »

Le jeudi 28 septembre, l’amiral Bauer a été reçu par le président israélien, M. Yitzhak Herzog. Le président du Comité militaire a mis en évidence l’importance pour l’OTAN des capacités avancées d’Israël et le caractère essentiel, dans les relations OTAN-Israël, de la combinaison du dialogue politique et du travail sur l’interopérabilité militaire. Le président Herzog a affirmé que le moment présent était tout indiqué pour renforcer l’alliance stratégique de son pays avec l’OTAN.

Depuis près de 30 ans, l’OTAN et Israël coopèrent dans des domaines comme la science et la technologie, la lutte contre le terrorisme, la préparation du secteur civil, la lutte contre les armes de destruction massive et les questions liées aux femmes, à la paix et à la sécurité.

Lors de ces dernières années, cette coopération s’est approfondie. À cet égard, le nouveau programme de partenariat individualisé pour Israël sera une excellente occasion de définir la stratégie du pays concernant l’avenir de ce partenariat, en encourageant notamment la coopération dans les domaines du changement climatique, de l’innovation et des technologies.

L’amiral Bauer a eu l’honneur de visiter le bureau de David Ben Gourion, principal fondateur et tout premier Premier ministre de l’État d’Israël.

Après un exposé stratégique de l’Armée de défense d’Israël, l’amiral Bauer a donné à l’instance de haut niveau de Tsahal un panorama global de l’adaptation de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN et de la famille de plans associée au concept de dissuasion et de défense pour la zone euro-atlantique (DDA) de l’Organisation, récemment entérinée. « Il s’agit des plans de défense les plus complets dont l’OTAN s’est dotée depuis la fin de la Guerre froide. Non seulement leur degré d’intégration avec les plans nationaux est sans précédent, mais ils permettent à l’Organisation de formuler une demande beaucoup plus claire, et ils détermineront la configuration de nos forces armées pour les décennies à venir. »

L’amiral Bauer a également fait un discours au Collège national de sécurité, situé à Herzliya, dans lequel il a mis en évidence les liens qui unissent l’OTAN et Israël : « Les Alliés partagent bon nombre des préoccupations d’Israël. Des régimes autoritaires remettent en question notre sécurité, tant en Europe qu’au Moyen-Orient. Ces dernières années, notre coopération s’est approfondie. Comme l’a affirmé M. Mircea Geoană, le secrétaire général délégué de l’OTAN, lors de sa visite il y a quelques semaines, il s’agit d’un nouveau départ vers un partenariat renouvelé et renforcé. Il est en effet prévu d’accroître la coopération dans des domaines comme le changement climatique, l’innovation et les nouvelles technologies. Israël et l’OTAN ont intérêt à faire face ensemble aux menaces et aux défis de sécurité communs. »