Programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité : soixante ans, et toujours un succès
Ce jeudi (29 novembre 2018), un événement spécial s’est tenu au siège de l'OTAN à Bruxelles pour marquer le soixantième anniversaire d’une initiative phare lancée par l’Alliance en matière de science, d’innovation et de recherche. Le programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) a en effet été créé en 1958 ? avec pour objectif de promouvoir la formation de chercheurs, d’encourager le partage de connaissances et de constituer des réseaux d’experts.
Devenu l’un des outils de partenariat majeurs de l’OTAN, le programme SPS traite un large éventail de problématiques, dont la cyberdéfense, la réponse au terrorisme et le renforcement de la sécurité énergétique. Au fil des années, il a permis de mettre en place un réseau international de scientifiques et d’experts, et plus de 20 lauréats du prix Nobel ont été associés à cette initiative. Lors de son discours prononcé, à l’occasion de cet anniversaire, la secrétaire générale déléguée de l’OTAN, Rose Gottemoeller, a rappelé que c’est la science qui nous permet de comprendre les défis de sécurité émergents et que c’est la science qui sera à la base de nos solutions.
Scientifiques, diplomates et représentants officiels se sont réunis au siège de l’OTAN pour célébrer ce soixantième anniversaire. Cet événement a également permis de présenter des projets financés au titre du programme SPS, notamment un nouveau dispositif piloté à distance, qui fait appel à un radar à pénétration de sol pour la détection de mines et d’autres explosifs.
Lors de leurs discours, le cheikh Fawaz Al-Sabah du Koweït ainsi que les ambassadeurs d’Italie, d’Ukraine, d’Azerbaïdjan et de Serbie auprès de l'OTAN ont mis l’accent sur les avantages qu’offre ce programme. Antonio Missiroli, secrétaire général adjoint pour les défis de sécurité émergents, a clôturé l’événement en déclarant : « Le mot innovation est sur toutes les bouches à l’OTAN ces temps-ci. Le programme SPS fait de la science un véritable outil de promotion de la paix dans un esprit de coopération et de solidarité, tant pour les Alliés que pour les partenaires. Je suis persuadé que ce programme jouera un rôle de premier plan dans le futur de l’OTAN. »