Deux projets scientifiques de l’OTAN testés avec succès en Serbie

  • 08 Oct. 2018 - 11 Oct. 2018
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  • Mis à jour le: 24 Oct. 2018 16:56

Deux outils d’aide en cas de catastrophe, à savoir un système multinational de télémédecine et le système de commandement de nouvelle génération pour la gestion des incidents, ont été testés au cours d’un exercice de préparation du secteur civil qui s’est déroulé en Serbie du 8 au 11 octobre 2018. Ces outils ont été mis au point dans le cadre du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS).

NATO Secretary General Jens Stoltenberg visits the civil emergency exercise Srbija 2018 together with the President of the Republic of Serbia, Aleksandar Vucic and meets with participants

Environ 2 000 personnes venues de quelque 40 pays se sont réunies en Serbie pour participer à un exercice de réponse à une situation d’urgence à grande échelle, élaboré à partir d’un scénario de tremblement de terre. Cet exercice a permis de mettre en pratique la coopération internationale et de renforcer la capacité d’équipes provenant de différents pays à travailler ensemble de manière efficace pour sauver des vies dans le cadre d’une situation d’urgence. « Les enseignements que nous tirerons de cette semaine nous aideront à sauver davantage de vies dans les années à venir », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a assisté au lancement de l’exercice aux côtés du président de la République de Serbie, Aleksandar Vucić.

Pour une meilleure communication entre les primo-intervenants

L’exercice a été l’occasion de tester le système de commandement de nouvelle génération pour la gestion des incidents (NCIS). Cet outil de communication moderne permet aux primo­intervenants séparés par de grandes distances de disposer d'une image commune de la situation et facilite leur collaboration. Utilisable sur des dispositifs mobiles, il simplifie le transfert d’informations, par exemple au moyen de cartes partagées. Ce système est actuellement déployé en Bosnie-Herzégovine, en Croatie, au Monténégro et dans l'ex-République yougoslave de Macédoine1, où il vient compléter les dispositifs d'intervention d'urgence en place et assurer leur mise en réseau.


Des membres de l'équipe du programme SPS présentent le projet de télémédecine au secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et au président de la République de Serbie, Aleksandar Vucić. Ce projet a été financé sur le programme SPS.

Mise au point d'un système de télémédecine pour les situations d'urgence

Des experts ont par ailleurs démontré la valeur ajoutée que présente le système multinational de télémédecine de l’OTAN. « Ce projet contribue à accroître le taux de survie et peut être utilisé dans un contexte tant civil que militaire », a expliqué Eyüp Turmus, conseiller et gestionnaire de programme (SPS).

Pour sauver des vies en cas de situation d’urgence, il est essentiel de pouvoir accéder rapidement à une expertise spécialisée. Grâce à des moyens de communication modernes, les primo­intervenants ont la possibilité d’établir une liaison directe avec des médecins spécialistes à même d’effectuer un diagnostic et de formuler des recommandations en temps réel. Si ce projet est unique en son genre, c'est parce qu'il permet d’unir diverses capacités nationales de télémédecine et de mettre ainsi en place dans la durée un réseau international de spécialistes du monde de la médecine.

Collaboration avec les partenaires

« Srbija 2018 » est le plus grand exercice jamais organisé par le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe et le premier à être accueilli par la Serbie, pays partenaire de l’OTAN.  Il constitue une plateforme permettant de tester diverses technologies, telles que celles mises au point dans le cadre du programme SPS, dont le but est de favoriser le dialogue et la coopération pratique entre les pays membres et les pays partenaires de l’OTAN grâce à des activités axées sur la recherche, l’innovation technologique et l’échange de connaissances dans le domaine scientifique.

1.Turkey recognises the Republic of Macedonia with its constitutional name.