Invité de la Communauté politique européenne, le secrétaire général réaffirme que l’Alliance atlantique est la pierre angulaire de la sécurité européenne

« La défense de la liberté et de la démocratie, c’est maintenant. Et c’est en Ukraine », a indiqué M. Stoltenberg. Il a annoncé que le nouveau commandement OTAN chargé de coordonner les initiatives de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine serait opérationnel en septembre prochain.

Le secrétaire général a par ailleurs condamné « les actes d’hostilité récurrents auxquels se livre la Russie à l’encontre des Alliés », citant notamment les cyberattaques, les actes de sabotage et les campagnes de désinformation. En réponse, les pays membres intensifient leurs activités de partage du renseignement, renforcent la protection des infrastructures critiques et activent les mécanismes juridiques disponibles à l’échelon national. M. Stoltenberg a indiqué clairement que les attaques de la Russie avaient pour objectif de « nous dissuader de soutenir l’Ukraine ». Et d’ajouter : « Mais rien ne nous en dissuadera. »

Le secrétaire général a été accueilli à Blenheim Palace, où se tenait la réunion, par le premier ministre britannique, Keir Starmer. M. Stoltenberg s’est également entretenu avec le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, ainsi qu’avec le ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy.

La Communauté politique européenne réunit une cinquantaine de dirigeants de pays européens, en majeure partie des pays membres de l’OTAN et des pays partenaires. Elle offre un cadre pour l’examen de questions ayant trait à la sécurité européenne, telles que la défense de la démocratie, l’énergie, la cybersécurité, l’instrumentalisation des migrations ou encore la guerre de la Russie contre l’Ukraine.