Discours du secrétaire général de l'OTAN à l'occasion du 50e anniversaire du rapport Harmel

M. Stoltenberg a déclaré que le rapport Harmel a résisté à l'épreuve du temps « car il est d'une grande portée historique et toujours d'actualité ». Les conclusions de ce rapport de 1967 sont résumées dans la double approche, qui veut que l'OTAN maintienne une posture de défense et de dissuasion forte tout en menant un dialogue constructif pour apaiser les tensions.

« Ces dernières années », a poursuivi le secrétaire général, « l'OTAN a procédé au plus important renforcement de sa défense collective depuis la fin de la Guerre froide… mais nous n'avons pas oublié les enseignements du rapport Harmel sur la nécessité de recourir également au dialogue. Après une suspension des réunions qui a duré deux ans, le Conseil OTAN-Russie s'est réuni à six reprises depuis avril 2016. Lors de ces échanges, nous avons abordé toute une série de thèmes, tels que l'Ukraine et l'Afghanistan, mais aussi la transparence et la réduction des risques. Notre dialogue avec la Russie n'est pas facile. Mais c'est justement pour cela qu'il est si important. »

M. Stoltenberg a en outre évoqué l'« adaptation », l'un des grands thèmes du rapport Harmel, soulignant que cela montre également combien ce rapport reste pertinent. « Il y est clairement indiqué qu'une Alliance dynamique et vigoureuse doit s'adapter constamment aux conditions changeantes. Et l'adaptabilité de l'OTAN reste l'une de nos plus grandes forces. Nous continuons de nous adapter face aux défis de sécurité les plus graves depuis une génération. »