Hommage des Archives de l'OTAN au président John F. Kennedy

  • 20 Nov. 2013 -
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  • Mis à jour le: 20 Nov. 2013 15:54

Voici cinquante ans, le 22 novembre 1963, le président des États-Unis, John F. Kennedy, était assassiné à Dallas, au Texas. La mort tragique d'un dirigeant aussi célèbre et populaire a fortement choqué et attristé l'Amérique, mais également le monde entier. Alors que la nouvelle du décès du président Kennedy se répandait à travers le monde, l'OTAN s'est immédiatement associée au profond chagrin du peuple américain après la perte d'un éminent dirigeant qui avait témoigné son soutien sans réserve à une OTAN ayant pour vocation de construire et de défendre une communauté de nations libres.

President John F. Kennedy visits NATO Headquarters in Paris, France, June 1961.

Les Archives de l'OTAN s'associent à tous ceux qui, de par le monde, commémorent cet événement historique, en présentant une série de documents déclassifiés et rendus publics qui reviennent sur la réaction de l'OTAN après cette tragédie. Dès que la nouvelle est parvenue au siège de l'Organisation, à Paris, M. Dirk U. Stikker, alors secrétaire général de l'OTAN, a envoyé des télégrammes de condoléances (PDF/181Kb) au président Lyndon B. Johnson, qui venait de prêter serment, ainsi qu'à Mme Jacqueline Kennedy.

Deux jours plus tard, le 25 novembre 1963, le Conseil de l'Atlantique Nord a tenu une réunion extraordinaire (PDF/423Kb) afin de rendre hommage au président Kennedy et d'honorer sa mémoire. Enfin, lors d'une réunion du Conseil de l'Atlantique Nord tenue le 16 décembre 1963 (PDF/3,316Kb), le secrétaire d'État américain, M. Dean Rusk, alors qu'il prenait ses fonctions de président du Conseil de l’Atlantique Nord, a remercié l'OTAN pour sa présence et son réconfort, au nom du peuple américain endeuillé.

Comme en attestent ces documents, les hommages rendus réaffirment la vision de l'OTAN telle que le président Kennedy l'avait décrite avec tant d'éloquence dans son discours d'investiture, parlant alors d'une Alliance assurée et garante de la « loyauté des amis fidèles ».