Le secrétaire général de l’OTAN s’entretient avec le président Obama

Au sujet de l'Afghanistan, M. Rasmussen a déclaré que la mission de la FIAS était en passe d'atteindre l'objectif qu'elle s'était fixé, à savoir permettre aux Afghans de prendre pleinement en charge leur propre sécurité. « Nous franchirons bientôt une étape importante. Les Afghans vont assumer la responsabilité principale de la sécurité dans l’ensemble du pays, et nos forces vont évoluer vers un rôle de soutien. » L'Alliance, a‑t‑il expliqué, se prépare à mener en Afghanistan « une mission très différente, qui ne sera pas une mission de combat », et qui s'appuiera sur « un nombre de soldats nettement réduit » pour former, conseiller et assister les forces de sécurité afghanes après l'achèvement de la mission de la FIAS, en 2014.

Le secrétaire général et le président des États-Unis ont également examiné la question de savoir comment maintenir les forces de l'OTAN aptes et prêtes à réagir à tout défi qui pourrait surgir dans l'avenir, qu'il s'agisse de terrorisme ou de cyberattaques, évoquant ainsi le passage « d'une OTAN déployée à une OTAN préparée » sur fond de désengagement de la FIAS. Soulignant qu'en cette période de difficultés économiques, l'OTAN, prise collectivement, « est bien plus efficace et garantit une bien meilleure sécurité que toute capacité nationale prise isolément », le secrétaire général s'est félicité du soutien du président Obama en faveur de la tenue d'un sommet de l'OTAN en 2014.

M. Rasmussen a également rencontré le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le conseiller à la sécurité nationale, Tom Donilon, de même que d'autres hauts responsables américains.

La visite du secrétaire général à Washington s’est ensuite conclue sur une entrevue avec de jeunes professionnels de l'institut Truman National Security Project.