Rapport annuel du secrétaire général 2015

  • 28 Jan. 2016 -
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  • Mis à jour le: 28 Jan. 2016 09:57

Le 28 janvier 2016, Jens Stoltenberg a publié son deuxième rapport annuel en tant que secrétaire général de l'OTAN.

Le rapport annuel donne une vue d'ensemble de ce qu'a fait l'OTAN en faveur de la paix et de la sécurité en 2015. Il explique comment l'OTAN renforce la dissuasion et la défense, investit dans la sécurité, œuvre à la transformation des capacités, noue des relations, partage son expertise, promeut le rôle des femmes dans les domaines de la paix et de la sécurité et s'adapte en tant qu'institution.

Vous trouverez ci-dessous la liste des parties constitutives du rapport ainsi qu'un lien direct vers celles‑ci :

Vous pouvez également télécharger le rapport annuel dans son intégralité.

L'année 2015 a montré combien l'insécurité à l'étranger avait des répercussions directes sur notre sécurité à l'intérieur de nos frontières. Les violents attentats terroristes commis dans nos villes, la crise des réfugiés, la poursuite des actions de la Russie en Ukraine ou encore le récent renforcement de son dispositif militaire en Syrie et en Méditerranée orientale en sont autant d'exemples. Les trois tâches fondamentales de l'OTAN – défense collective, gestion de crise et sécurité coopérative – nous sont toutes essentielles pour maintenir la paix et la sécurité en Europe et alentour.

Lire l'avant-propos dans le Rapport annuel (PDF)

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L'objectif de l'OTAN a toujours été de sauvegarder la liberté et la sécurité. À mesure que l'environnement de sécurité a évolué, l'OTAN s'est adaptée de manière à répondre aux attentes des citoyens pour la défense desquels elle a été créée. En 2015, l'environnement de sécurité s'est caractérisé par des défis complexes et des menaces imprévisibles pesant sur la sécurité des citoyens dans la région euro‑atlantique et dans le reste du monde.

Lire le résumé dans le Rapport annuel (PDF)

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La responsabilité première de l'Alliance est de protéger et de défendre le territoire et la population de ses pays membres. L'article 5 de la charte fondatrice de l'OTAN, le traité de Washington, énonce l'engagement de défense collective de l'Alliance : il stipule en effet qu'une attaque contre un Allié est considérée comme une attaque dirigée contre tous les Alliés.

Lire le chapitre Dissuasion et défense dans le Rapport annuel (PDF)

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En 2015, l'OTAN a fait la preuve, en paroles et en actes, de son attachement à ses trois tâches fondamentales. Dans le cadre du plus important renforcement de la défense collective de ces dernières décennies, elle a continué de mettre en oeuvre le plan d'action « réactivité », mettant en place des mesures d'assurance pour les Alliés et s'adaptant de sorte que l'Alliance soit prête à relever les défis à venir. L'OTAN a poursuivi ses opérations en Afghanistan et au Kosovo et a continué de développer les capacités nécessaires pour contribuer efficacement à la prévention et à la gestion des crises ainsi qu'au soutien à la stabilisation post-conflit. Elle a également travaillé en étroite collaboration avec ses partenaires dans le monde sur une série de questions, au nombre desquelles le renforcement des capacités de défense.

Lire le chapitre Investir dans la sécurité dans le Rapport annuel (PDF)

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Dans le paquet de mesures de transformation intitulé « les forces de l'OTAN à l'horizon 2020 », qui a été adopté au sommet de Chicago en 2012, l'OTAN a fixé l'objectif des forces de l'Alliance : un ensemble cohérent de forces déployables, interopérables et soutenables équipées, formées et entraînées de manière à pouvoir opérer ensemble et avec les partenaires dans n'importe quel environnement. Le processus OTAN amélioré de planification de défense, la défense intelligente et l'initiative d'interconnexion des forces sont les principaux moyens employés par l'OTAN pour permettre la réalisation de cet objectif. Les mesures d'adaptation du plan d'action « réactivité » contribueront aussi à l'obtention des forces requises.

Lire le chapitre Transformer les capacités dans le Rapport annuel (PDF)

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En 2015, l'OTAN a été engagée dans des opérations et missions qui ont contribué aux trois tâches fondamentales de l'Alliance : défense collective, gestion de crise et sécurité coopérative. L'OTAN a souvent agi pour maintenir la paix et la sécurité au niveau international. En 1995, l'Alliance a aidé à mettre un terme à la guerre en Bosnie-Herzégovine, et elle a mis en oeuvre l'accord de paix. En 1999, elle a aidé à stopper les exécutions massives et les expulsions au Kosovo, et des troupes de l'OTAN y sont toujours présentes aujourd'hui sous mandat des Nations Unies. Depuis 2003, la présence de l'OTAN sous mandat de l'ONU contribue à faire en sorte que l'Afghanistan ne redevienne plus jamais un sanctuaire pour les terroristes. En 2011, l'OTAN a fait appliquer un mandat de l'ONU visant à protéger la population libyenne. Des navires de l'OTAN luttent contre la piraterie au large des côtes somaliennes et effectuent des patrouilles en Méditerranée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. À plusieurs reprises, les forces de l'OTAN ont acheminé des secours d'urgence, notamment aux États-Unis après l'ouragan Katrina en 2005 et au Pakistan après le tremblement de terre d'octobre 2005.

Lire le chapitre Opérations et missions dans le Rapport annuel (PDF)

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Au cours des deux dernières décennies, l'OTAN a développé un réseau de partenariats structurés avec des pays de la zone euro-atlantique, du pourtour méditerranéen et de la région du Golfe, et noué des relations avec d'autres partenaires dans le monde. L'OTAN mène un dialogue et une coopération pratique avec 41 pays partenaires, et collabore activement avec d'autres organisations et acteurs internationaux sur un vaste éventail de questions politiques et sécuritaires.

Lire le chapitre Sécurité coopérative : Partenariats dans le Rapport annuel (PDF)

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Au plus fort de la Guerre froide, l'OTAN jouait déjà un rôle dans la maîtrise des armements, le désarmement et la non-prolifération. En 1967, les Alliés ont décidé, dans le cadre du Rapport Harmel sur les futures tâches de l'Alliance, de s'attacher aux capacités militaires requises pour dissuader tout agresseur éventuel, ainsi qu'à la détente – c'est-à-dire les négociations permettant de résoudre les différends politiques du jour, y compris les pourparlers sur le désarmement. Suite à cette décision, les Alliés se sont engagés dans le processus qui allait donner naissance à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dans les pourparlers qui ont débouché sur la signature du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (Traité FCE), et dans les négociations sur la limitation de la course aux armements nucléaires et le désarmement (traités bilatéraux SALT (sur la limitation des armes stratégiques), START (sur la réduction des armes stratégiques) et FNI (sur les forces nucléaires à portée intermédiaire), notamment).

Lire le chapitre Maîtrise des armements, désarmement, non-prolifération dans le Rapport annuel (PDF)

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L'OTAN et ses partenaires travaillent ensemble à promouvoir le rôle des femmes dans les affaires relatives à la paix et à la sécurité. Cela fait partie de leur engagement à soutenir la mise en oeuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU et des résolutions connexes19. Ces résolutions mettent en lumière l'effet disproportionné de la guerre et des conflits sur les femmes et les enfants, et soulignent que les femmes ont de tout temps été tenues à l'écart des processus de paix et des activités de stabilisation. Elles préconisent la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d'égalité, à la prévention des conflits, à la consolidation de la paix, et à la reconstruction post-conflit. Elles préconisent aussi la prévention des violences sexuelles et une obligation de redevabilité pour mettre fin à l'impunité des auteurs de violences sexuelles en période de conflit. L'ensemble de ces résolutions forme l'ossature de l'agenda « Les femmes, la paix et la sécurité » (FPS).

Lire le chapitre Les femmes, la paix et la sécurité dans le Rapport annuel (PDF)

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L'OTAN est une alliance politico-militaire de 28 pays. L'Organisation proprement dite dispose d'un certain nombre de structures qui facilitent le fonctionnement de l'Alliance au quotidien. Des efforts sont faits en permanence pour améliorer l'efficacité de ces structures. C'est la dimension institutionnelle de l'adaptation à long terme de l'Alliance. Les réformes ont pour effet d'améliorer la gouvernance et d'accroître l'efficacité et l'efficience.

Lire le chapitre Organisation dans le Rapport annuel (PDF)

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