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Mise-à-jour: Mai 2003 Digithèque de l'OTAN

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Projet "Route de la soie virtuelle"

2. La problématique

Contenu
  1. Introduction
  2. La problématique
 3. Présentation du projet
 4. Le résultat d'une coopération
 5. Elargissement du projet
 6. Le Programme scientifique de l'OTAN
 7. Interview express
Note de rédacteur en chef
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Depuis 1994, le Comité scientifique de l'OTAN soutient des projets de constitution de réseaux informatiques dans les régions du Caucase et de l'Asie centrale. Ces projets - déjà réalisés ou toujours en cours - sont destinés en priorité à aider les communautés de ces pays - l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie dans le Sud-Caucase, et le Kazakhstan, la République kirghize, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan en Asie Centrale - à mettre en place une infrastructure de communication répondant à leurs besoins. Des réseaux locaux et des réseaux rudimentaires à grande distance ont déjà été mis en place et la technologie existante a été améliorée pour mieux relier les instituts régionaux de recherche et de formation. Une fois mise en place cette infrastructure terrestre, il est rapidement apparu que pour exploiter pleinement la nouvelle infrastructure et la technologie améliorée et pour faciliter les contacts avec la communauté scientifique internationale, il était également indispensable que ces pays disposent de connexions fiables avec l'Internet.

Le projet "Route de la soie virtuelle" permettra de relier les milieux universitaires de huit pays du Sud-Caucase et d'Asie centrale: Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan, République kirghize, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan.

Etant situés au-delà de la zone Internet européenne pour la recherche et l'enseignement supérieur, ces pays ne disposent pas d'un accès financièrement abordable aux connexions par fibres optiques à haut débit qui sont utilisées actuellement en Europe. La seule alternative - se connecter à l'Internet par satellite - est également très coûteuse pour les scientifiques et les chercheurs de la région et généralement hors de leur portée. C'est pourquoi l'ensemble de la communauté scientifique de ces huit pays ne peut recevoir l'information qu'au débit de 64 à 384 kilobits par seconde (kbit/s) contre 56 à 500 kbit/s par personne en moyenne dans un foyer d'Europe occidentale. Sans aide extérieure, ces pays partenaires ne sont pas en mesure de fournir les ressources nécessaires pour moderniser et renforcer leurs connexions Internet. Par ailleurs, sans accès à l'Internet, les scientifiques et chercheurs de la région demeurent isolés et ne peuvent échanger leurs compétences avec leurs homologues ailleurs dans le monde.

 

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