Traiter les
questions liées aux plans civils d'urgence
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Améliorer encore la préparation du secteur civil face
au risque d'attaques terroristes contre les populations civiles au moyen
d'agents chimiques, biologiques ou radiologiques : tel était le
thème principal de la réunion semestrielle du Haut Comité
pour l'étude des plans d'urgence dans le domaine civil (SCEPC).
Les chefs des organisations nationales responsables de l'établissement
des plans civils d'urgence dans les pays de l'OTAN se sont retrouvés
au siège de l'OTAN les 6 et 7 novembre et ont tenu des réunions
avec les représentants des 27 pays partenaires, des sept pays
invités et de la Russie dans le cadre du Conseil OTAN-Russie.
Les délégués ont passé en revue les progrès
réalisés dans la mise en œuvre du Plan d'action pour
les plans civils d'urgence et débattu de la marche à suivre
pour plusieurs projets importants. Il s'agit notamment d'un inventaire
des capacités nationales; de directives et de normes minimum
non contraignantes pour la planification, la formation, les procédures
et l'équipement; de la protection des infrastructures essentielles;
et d'un accord-cadre sur les transports transfrontières des services
civils de secours. Le comité a par ailleurs passé en revue
les enseignements tirés du soutien que le Centre euro-atlantique
de coordination des réactions en cas de catastrophe a apporté
à la Turquie en mars et avril 2003 et des exercices récemment
conduits en Ouzbékistan (Ferghana 2003) et en Roumanie (Dacia
2003). Plusieurs autres questions importantes, comme celles du soutien
civil aux opérations de réponse aux crises ne relevant
pas de l'Article 5 et du soutien militaire à la gestion civile
des conséquences ont également été abordées.
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