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Mise à jour : 05-Jun-2003 Mai 2003

12 mai 2003

 

Protection des constructions dans les zones sismiques

Des méthodes novatrices pour renforcer les constructions non conçues pour résister à des séismes de forte intensité ont été présentées lors d’un atelier tenu les 12 et 13 mai 2003 à Izmir (Turquie), dans le cadre du programme OTAN «la Science au service de la paix».

Cet atelier a permis d’effectuer un bilan à mi-parcours de trois projets lancés à la suite des tremblements de terre dévastateurs qui avaient frappé la Turquie et la Grèce en 1999. Les participants à l’atelier étaient des experts des questions sismiques venus de centres de recherche de divers pays (Grèce, ex-République yougoslave de Macédoine 1 et Turquie).

« Les tremblements de terre ne sont pas une catastrophe en eux-mêmes. La catastrophe se produit quand des bâtiments situés dans une zone sismique s’écroulent et ensevelissent un grand nombre d’habitants sous les décombres », a expliqué l’un des participants pour souligner l’importance des recherches dans ce domaine.

Prévention des catastrophes

Les experts ont présenté leurs recherches sur les méthodes d'évaluation de la sécurité des constructions et sur les matériaux destinés à renforcer les constructions fragiles. Les nouvelles techniques qui seront proposées aux propriétaires immobiliers, aux compagnies d’assurance et aux autorités locales devront être économiques et faciles à appliquer et ne pas induire de gêne pour les habitants. On pourrait ainsi renforcer les bâtiments avec des matériaux et des structures de soutien spéciaux.

Les participants à l’atelier ont également estimé qu’il fallait introduire une assurance obligatoire contre les tremblements de terre dans les pays situés en zone sismique. L’augmentation des primes d’assurance pour les maisons risquant d’être fortement endommagées voire de s’écrouler en cas de séisme pourrait inciter les propriétaires de ces maisons à les renforcer.

Mais selon les experts présents, tout cela relève finalement des autorités des pays exposés à la menace : il leur appartient de mettre en place les procédures adéquates pour assurer un contrôle des bâtiments et punir les responsables en cas de non respect des normes sismiques.

La Science au service de la paix

Les différents projets et l’atelier sont menés conjointement par l’OTAN et par TUBITAK, le Conseil de recherche scientifique et technique de la Turquie, dans le cadre du programme OTAN «La Science au service de la paix», qui permet d'accompagner les pays partenaires dans leur transition vers une économie de marché respectueuse de l’environnement. Des projets de recherche et développement appliqués sont ainsi consacrés à des problèmes industriels ou environnementaux qui exigent une collaboration entre les secteurs scientifique et industriel, ou entre le secteur scientifique et d’autres utilisateurs finaux.

Information supplémentaire:

  1. La Turquie reconnaît la Macédoine sous son nom constitutionnel