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Updated: 18-May-2005 NATO Speeches

NATO HQ

17 May 2005

Press point

By Secretary General, Jaap de Hoop Scheffer
and the Chairperson of the Commission of the African Union,
Mr. Alpha Oumar Konaré

News
17/05/2005
African Union President visits NATO
13/05/2005 - NATO
Visit to NATO by the Chairperson of the Commission of the African Union on Tuesday 17 May 2005
26/04/2005
NATO to discuss supporting African Union in Darfur
Multimedia
 
17/05/2005 - NATO
17/05/2005 - NATO
Press point by Secretary General, Jaap de Hoop Scheffer and the Chairperson of the Commission of the African Union, Mr. Alpha Oumar Konaré (.MP3/4156Kb)

JAMES APPATHURAI (NATO Spokesperson): Ladies and gentlemen, the Secretary General and the President will each make brief opening statements and then there will be time for two or three questions. Secretary General.

JAAP DE HOOP SCHEFFER (NATO Secretary General): Good morning to all of you. Let me first of all say that it has been a great pleasure - it is a great pleasure to receive here at NATO Headquarters the President of the Commission of the African Union, le président Konaré.

And we all know why President Konaré is here. It's the dramatic situation in Darfur and the important role the African Union is playing in Darfur and President Konaré is here of course after he has written a letter to NATO, to me asking for logistical support from NATO to what the African Union is doing in Darfur at the moment.

I have had a conversation with President Konaré this morning and we have had a meeting with the Council in which the President has very frankly and openly, first of all, described the political situation not only in Sudan but also the consequences that this dramatic situation in Darfur might have for the continent of Africa more in general.

The President has indicated how important it is that international organisations in great transparency--let me underline that principle very clearly--in great transparency, not only NATO but also the European Union, the United Nations and many other international organisations should work together to see that the situation in Darfur will not remain as terribly and tremendously dramatic as it is now--almost 10,000 people a month dying, millions in camps.

We know that the African Union is already doing everything it can to be in Darfur and to, as the President has called it himself, to restore confidence to see that the fate of those people will get better.

The African Union is asking for our assistance. The principle is, should be and will be, with the - it's the African Union which has prime responsibility. It is the African Union which is leading this mission. It is the African Union which asked for our support. There will be no imposition, neither by NATO nor by any other international organisation--I'm speaking for NATO.

NATO will see what it can do after the President's visit. I can tell you that I have been invited by President Konaré to come to Addis Ababa on the 26th of May, which is very soon, upon invitation of the African Union to meet there with the international community again under the leadership of the African Union to see what can be done to alleviate this dramatic situation.

This is what NATO Ambassadors will discuss. I have given you the principles. The African Union is in the lead, the African Union has the mission in Darfur, the African Union will decide. NATO will see what it can do in our discussion to support the efforts of the African Union and let me say again this should be in the fullest transparency with the European Union where the President will go after this press conference.

It's with pleasure that I know that the President is going to say a few words to you and perhaps we have a few minutes to answer your questions.

M. le président.

ALPHA OUMAR KONARÉ (Chairperson of the Commission of the African Union): Je pense que, M. le secrétaire général, d'abord grand merci à vous même et à tous les ambassadeurs qui nous ont fait l'honneur et l'amitié de nous écouter en ce moment.

M. le secrétaire général, je ne serai pas long pour me prêter à deux ou trois questions de nos amis que je voudrais remercier, qui sont venus ici aujourd'hui.

Vous avez compris le principe très clairement. Le principe c'est que l'Union africaine a besoin d'un partenariat non exclusif. Nous sommes venus aujourd'hui au niveau de votre organisation solliciter votre organisation pour un appui logistique. Vous en avez vous-même dit un mot tout à l'heure, il s'agit d'une mission sous le leadership de l'Union africaine, sous le contrôle de l'Union africaine.

Les hommes qui seront présents au Soudan-Darfour ce sont essentiellement et uniquement des troupes africaines. J'insiste sur cela, il n'y aura pas de troupes non africaines au Darfour-Soudan.

Vous l'avez dit vous même et nous nous en réjouissons beaucoup, vous êtes à notre écoute pour nous aider dans ce que nous pouvons souhaiter et vous avez montré une disponibilité pour renforcer- nous aider à renforcer la logistique en terme de transport, en terme de lieu d'hébergement, en terme de formation, en terme de communication, mais vous êtes à notre écoute et vous répondrez à notre demande en fonction de ce que nous souhaitons et c'est ça qui est aujourd'hui le plus important et je voudrais vous en remercier et remercier les ambassadeurs qui ont affirmé aussi les mêmes principes.

Nous sommes à votre écoute, nous vous aiderons en fonction de ce que vous nous demanderez de faire--c'est cela la base.

UNIDENTIFIED: Thank you. I should like to express all my friendship and gratitude for the meeting we had this morning. I shall say firstly that I won't be long, if only to answer a few of your more specific questions.

The principles we established this morning were very clear. They are that the African Union will enter into a non-exclusive partnership and will call upon NATO for logistic support.

The mission is to be held under the African Union, under its leadership. The Darfur will benefit from the contribution of African troops exclusively; we are therefore very pleased that we have been able to listen to your support under our request.

We are calling for support in the form of lift, accommodation, communications, et cetera, as I said earlier on, upon request. I should also like to thank the ambassadors for our discussions this morning which were based, I repeat this, on very clear principles. Thank you.

Time for questions.

Q (inaudible, journaliste de la télévision d'Égypte): M. le président, est-ce que le gouvernement soudanais est d'accord avec une assistance logistique de l'OTAN et M. le secrétaire général vous avez besoin combien de temps pour décider de donner une assistance logistique pour le Darfour. Merci beaucoup.

KONARÉ: Nous sommes présents ici dans le cadre d'une mission officielle de l'Union africaine, une mission politique qui a été décidée par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Ce Conseil de paix et de sécurité a le mandat au nom de tous les chefs d'États de prendre des décisions pour tout ce qui concerne les problèmes de paix et de sécurité. Ce Conseil de paix et de sécurité comprend 15 membres, six élus pour trois ans, neuf élus pour deux ans. Parmi ces 15 membres, le Soudan en fait partie.

DE HOOP SCHEFFER: J'espère et j'en suis sûr- il est nécessaire, je pourrais dire, que l'OTAN décidera bien sûr très vite. Demain matin on a le conseil régulier après la visite du président Konaré et certainement au conseil demain matin, j'espère qu'on pourra continuer la discussion. Bien sûr il est important que l'Union africaine est spécifique mais vous avez entendu le président dire quels éléments l'Union africaine pense comme soutien.

Je voudrais bien répéter que bien sûr le fait que l'Union européenne était en train déjà pendant longtemps d'être très actif au sein du conflit de Darfour, il nous faut de transparence entre l'OTAN et l'Union européenne mais pour répondre à votre question : si vite que possible.

Q: Merci M. le président. Je suis très content de vous voir parce que tout d'un coup je me sens moins seul que d'habitude (rires). Voilà. Je voulais poser une question à propos du Darfour. Vous venez de dessiner les contours du partenariat que vous souhaitez instaurer avec l'OTAN. Est-ce que à partir (inaudible) vous comptez faire de l'OTAN un acteur clé dans la résolution des conflits en Afrique? Est-ce qu'on peut imaginer que ce partenariat s'étende dans d'autres situations de crise en Afrique? Et une question subsidiaire, il est question de l'adhésion éventuelle de... du Cap-Vert à l'OTAN, est-ce que vous pouvez nous en dire un petit mot. Merci.

KONARÉ: Sur ce dernier point, nous n'avons pas d'informations précises. Nous n'avons pas d'information.

Ce que je peux vous dire, je dis bien ce que je peux vous dire, nous sommes dans le cadre d'un partenariat non exclusif. Vous savez, c'est clair que notre arrivé ici a fait soulever beaucoup de questions mais vous savez très bien que ces questions ne sont pas nouvelles, elles ne sont pas propres(?) non plus. Il y a un débat qui a été suscité mais c'est pas la première fois que ce genre de débat a lieu et il ne concerne pas non plus que l'Afrique.

Nous sommes dans un dossier aujourd'hui, nous avons dit, c'est un partenaire non exclusif, l'OTAN sur la base des principes clairs qui viennent d'être indiqués est disposé à venir à notre appui, à nous renforcer, mais nous ne demandons pas mieux.

Si il y a d'autres situations, nous verrons bien, mais je peux vous dire que ce qui nous préoccupe nous aujourd'hui par rapport au continent c'est d'être dans une situation ou très rapidement nous allons avoir nos systèmes d'alertes et nos zones d'observations pour faire de la prévention. Pour éteindre très vite et ça c'est notre responsabilité, c'est quand les conflits commencent à se compliquer. Et quand il y a des évolutions qui peuvent nous amener vers le maintien de la paix que nous sommes préoccupés et qui peut nous amener à faire appel à d'autres mais ça c'est la responsabilité africaine.

Si nous faisons de la prévention à temps, nous éviterons beaucoup de choses. Nous renforcerons nos capacités politiques par rapport à cela très fortement et je pense que tous nos amis ont compris que c'est d'abord la responsabilité des africains d'assumer leurs problèmes et nous nous comprenons en tant qu'africains que nous devons d'abord aider les soudanais eux-mêmes d'abord à régler leurs problèmes et c'est à ça que nous allons.

Autant nous disons aux autres, laissez nous, qu'il n'y ait pas de troupes non africaines, autant nous sommes persuadés que si nous ne créons pas les conditions politiques permettant aux soudanais eux-mêmes de régler ça dans la durée, le problème ne connaîtrait pas de solution durable.

DE HOOP SCHEFFER: L'OTAN n'a pas l'ambition d'être gendarme du monde. On est ici sur la base d'une lettre du président Konaré à moi sous les conditions et sur la base des principes qu'on connaît trop bien et sur laquelle on s'est mis d'accord.

Mais c'est la raison pour laquelle on est ici. La lettre du président Konaré et je répète l'OTAN n'a pas l'ambition d'être gendarme du monde, pas du tout.

KONARÉ: Et cette lettre découle d'une décision que nous avons prise, parce que nous avons conscience que nous avons besoin d'être renforcés en matière de capacité et de logistique. C'est ça la réalité. Si nous pouvions faire face à ça nous n'aurions pas demandé cela, nous aurions réorienté les appuis de nos partenairessur autre chose mais aujourd'hui il est important de très vite maîtriser la situation sécuritaire et qu'on ait un continent stable enfin.

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