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Mise jour: 10-May-2002 | Publications OTAN |
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La Déclaration de Londres comportait des propositions visant à accroître la coopération de bien des façons différentes. Les dirigeants et les représentants des pays d'Europe centrale et orientale étaient invités au siège de l'OTAN, à Bruxelles. Un grand nombre de visites ont ainsi eu lieu, et des contacts réguliers au niveau diplomatique ont été organisés. En outre, le Secrétaire général s'est rendu à Moscou juste après le Sommet de Londres, pour présenter à la direction soviétique les propositions contenues dans la Déclaration et lui exprimer la détermination de l'Alliance d'exploiter de façon constructive les nouvelles possibilités qui s'ouvraient dans le domaine politique. Une déclaration commune comportant un engagement de non-agression a été signée à Paris en novembre 1990, en même temps que le Traité sur les forces conventionnelles en Europe, et parallèlement à la publication, par tous les Etats membres de la CSCE, de la "Charte de Paris pour une nouvelle Europe". La Déclaration commune mettait officiellement fin à l'ère de la confrontation et réaffirmait l'intention des signataires de s'abstenir de recourir à la force ou à la menace de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un Etat quelconque, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et de l'Acte final d'Helsinki (voir le chapitre 15). Tous les autres Etats participant à la CSCE ont été invités à souscrire à cet engagement. En un bref laps de temps, de nouveaux contacts militaires ont été établis, notamment pour intensifier le débat sur les forces armées et les doctrines militaires. Des progrès ont été accomplis en vue de la conclusion d'un accord sur un régime "Ciel ouvert" qui permettrait à chaque Etat le survol du territoire des autres afin d'accroître la confiance et la transparence concernant les activités militaires. De nouveaux pourparlers ont été engagés en vue de compléter le Traité sur la réduction des forces conventionnelles de l'Atlantique à l'Oural par l'inclusion d'autres mesures limitant les effectifs en Europe. Il a été convenu d'intensifier le processus de la CSCE et de fixer de nouvelles normes pour l'établissement et la préservation de sociétés libres. Des mesures ont été prises pour permettre à ce processus, qui s'était révélé utile au renforcement de la confiance mutuelle, de devenir plus institutionnalisé et de servir ainsi de cadre à un dialogue politique élargi, dans une Europe plus unie. Sur le plan interne, l'OTAN a entrepris un réexamen approfondi de sa stratégie afin de l'adapter aux circonstances nouvelles.
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