L’Alliance accélère la préparation du sommet de Bucarest
Le 8 février à Vilnius, les ministres de la défense des pays de l’OTAN
ont étudié comment l’Alliance peut progresser, d’ici au sommet de Bucarest,
dans un certain nombre de domaines importants en vue d’assurer la sécurité
au XXIe siècle.
Les ministres ont estimé que l’OTAN doit avoir une véritable politique
en matière de cyberdéfense, qui définisse le rôle de l'Alliance dans
ce domaine et ils ont réaffirmé l’importance que revêt la Force de réaction
de l’OTAN (NRF) depuis l’établissement de l’option relative à une approche
graduelle de la constitution de forces pour la NRF.
Ils ont également évoqué la défense antimissile, domaine dans lequel
l’OTAN continue d’étudier le rôle de l’Alliance en tenant compte des
entretiens bilatéraux qu’ont les États-Unis avec certains Alliés. Les
nouveaux défis de sécurité, comme la connaissance de la situation maritime
et la cyberdéfense, figureront en bonne place à l’ordre du jour du sommet
de Bucarest en avril prochain.
Afghanistan : une plus grande coordination est nécessaire
Les ministres des pays de l’Alliance se sont aussi réunis aujourd’hui
avec les pays non OTAN contribuant à la FIAS, avec l’ONU, l’UE, la Banque
mondiale et le ministre afghan de la Défense, M. Wardak.
Ils ont affiché un optimisme prudent quand aux progrès accomplis en
Afghanistan dans les domaines de la reconstruction et du développement,
et ils ont reconnu qu’une plus grande coordination était nécessaire.
Le secrétaire général de l’OTAN a souligné que la communauté internationale
doit fournir un effort global en Afghanistan, que l’Alliance assume la
responsabilité principale dans le domaine de la sécurité, mais qu’elle
se tient prête à soutenir partout d’autres acteurs internationaux.
M. Wardak, ministre afghan de la défense, a entendu ses homologues dont
les pays fournissent des troupes à la FIAS promettre qu'ils intensifieront
leurs efforts pour entraîner et équiper les forces de sécurité afghanes
et s'engager clairement à apporter un soutien à long terme à l’Afghanistan.
M. Wardak s’est quant à lui résolument engagé à œuvrer pour que les
forces afghanes puissent prendre la direction des opérations, avec le
soutien des forces de l’OTAN.