Gros plan sur les partenariats de l'OTAN
Quelque 300 participants originaires de 35 pays différents se sont réunis
les 23 et 24 janvier pour examiner en détail les partenariats conclus
entre l'Organisation et des pays non membres de l'OTAN et d'autres organisations
internationales.
Le Symposium annuel du Partenariat pour la paix (PPP) sur la planification,
importante manifestation organisée sur deux jours à l'école de l'OTAN
d'Oberammergau (Allemagne), est un événement phare dans le calendrier
de l'OTAN. Cet événement, générateur d'idées fonctionnant selon la règle
de Chatham House, facilite la liberté de parole en donnant aux participants
la possibilité de s'exprimer à titre personnel et de formuler des opinions
susceptibles de ne pas refléter celles de leur organisation.
Les éditions précédentes de cet événement étaient largement consacrées
à des activités s'inscrivant dans le cadre du partenariat euro-atlantique.
Cette année, la coopération avec les pays participant au Dialogue méditerranéen
et à l'Initiative de coopération d'Istanbul ainsi que les relations avec
les pays de contact seront au centre des débats. Par pays de contact
(dont font partie l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République
de Corée), on entend les autres pays non membres
qui entretiennent des relations moins formelles avec l'OTAN, mais qui
partagent les valeurs de l'Alliance et qui contribuent aux opérations
dirigées par l'Organisation.
La coopération avec différentes organisations
internationales sera aussi largement abordée.
« Nous voulons que nos partenaires nous disent ce en quoi nous pouvons améliorer
nos relations avec eux », explique l'ambassadeur Martin Erdmann, secrétaire
général adjoint pour les affaires politiques et la politique de sécurité de l'OTAN,
dans un webcast (interview diffusée sur le web). « Cette fois-ci, c'est
plutôt nous qui allons écouter ce qu'ils ont à dire, et non l'inverse ».
Bilan
Pendant la première journée, la session plénière sera axée sur les
progrès accomplis dans la mise en œuvre des initiatives visant à renforcer
les partenariats de l'OTAN qui ont été prises au sommet de l'OTAN à Riga,
en novembre 2006.
Parmi les principaux orateurs, il convient de signaler la présence
du sous-secrétaire d'État aux affaires politiques du ministère des Affaires
étrangères de la Finlande, des ambassadeurs d'Égypte et du Koweït en
Belgique ainsi que d'un universitaire de l'Institut japonais pour les
affaires internationales.
Des groupes de travail se tiendront en parallèle l'après-midi pour
examiner les partenariats sous différents angles et tenter de répondre
à certaines questions relatives à la définition d'un dénominateur commun
entre les Alliés et les Partenaires pour ce qui est de leurs intérêts
et objectifs, à une meilleure exploitation des outils de partenariat
en coopération avec les pays qui ne participent pas au PPP, et aux enseignements
tirés de la coopération avec les partenaires dans le contexte de l'opération
dirigée par l'OTAN en Afghanistan.
Perspectives futures
La deuxième journée sera consacrée à l'avenir. La session plénière
abordera les attentes et les aspirations pour le sommet de Bucarest,
qui se tiendra en avril 2008,
et le sommet qui marquera le soixantième anniversaire de l'OTAN, en 2009.
On notera parmi les principaux orateurs le secrétaire d'État du ministère
des Affaires étrangères de la Roumanie pour l'organisation du sommet
de 2008 et un universitaire de l'École royale militaire des Pays-Bas.
Les groupes de travail parallèles de l'après-midi examineront la direction
que doit suivre la politique de l'OTAN en matière de partenariat et de
coopération ;
ils étudieront les possibilités de coopération avec d'autres organisations internationales
et tenteront de déterminer si la promotion de la stabilité par l'intégration
– expérience menée dans les Balkans occidentaux – est applicable
à d'autres régions.