Au coeur de l'événement

  • Interviews vidéo
    • Mahmoud Karem, Ambassadeur de l'Egypteen Belgique
      .wmv/9.345Kb
    • Nabeela-Abdullah AL-Mulla, Ambassadeurr du Kuwait en Belgique .wmv/4.403Kb
    • Dragana Radulović, Ministre adjoint des Affaires étrangères du Montenégro
      .wmv/5.805Kb
    • Shohei Naito, Senior Research Fellow, Japanese Institute for International Affairs
      .wmv/8.782Kb

Opinions

  • Enregistrement vidéo de l'interview avec M. l'Ambassadeur Martin Erdmann, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques et la politique de sécurité
23-24 jan. 2008

Gros plan sur les partenariats de l'OTAN

Quelque 300 participants originaires de 35 pays différents se sont réunis les 23 et 24 janvier pour examiner en détail les partenariats conclus entre l'Organisation et des pays non membres de l'OTAN et d'autres organisations internationales.

Le Symposium annuel du Partenariat pour la paix (PPP) sur la planification, importante manifestation organisée sur deux jours à l'école de l'OTAN d'Oberammergau (Allemagne), est un événement phare dans le calendrier de l'OTAN. Cet événement, générateur d'idées fonctionnant selon la règle de Chatham House, facilite la liberté de parole en donnant aux participants la possibilité de s'exprimer à titre personnel et de formuler des opinions susceptibles de ne pas refléter celles de leur organisation.

Les éditions précédentes de cet événement étaient largement consacrées à des activités s'inscrivant dans le cadre du partenariat euro-atlantique. Cette année, la coopération avec les pays participant au Dialogue méditerranéen et à l'Initiative de coopération d'Istanbul ainsi que les relations avec les pays de contact seront au centre des débats. Par pays de contact (dont font partie l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée), on entend les autres pays non membres qui entretiennent des relations moins formelles avec l'OTAN, mais qui partagent les valeurs de l'Alliance et qui contribuent aux opérations dirigées par l'Organisation.

La coopération avec différentes organisations internationales sera aussi largement abordée.

« Nous voulons que nos partenaires nous disent ce en quoi nous pouvons améliorer nos relations avec eux », explique l'ambassadeur Martin Erdmann, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques et la politique de sécurité de l'OTAN, dans un webcast (interview diffusée sur le web). « Cette fois-ci, c'est plutôt nous qui allons écouter ce qu'ils ont à dire, et non l'inverse ».

Bilan

Pendant la première journée, la session plénière sera axée sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des initiatives visant à renforcer les partenariats de l'OTAN qui ont été prises au sommet de l'OTAN à Riga, en novembre 2006.

Parmi les principaux orateurs, il convient de signaler la présence du sous-secrétaire d'État aux affaires politiques du ministère des Affaires étrangères de la Finlande, des ambassadeurs d'Égypte et du Koweït en Belgique ainsi que d'un universitaire de l'Institut japonais pour les affaires internationales.

Des groupes de travail se tiendront en parallèle l'après-midi pour examiner les partenariats sous différents angles et tenter de répondre à certaines questions relatives à la définition d'un dénominateur commun entre les Alliés et les Partenaires pour ce qui est de leurs intérêts et objectifs, à une meilleure exploitation des outils de partenariat en coopération avec les pays qui ne participent pas au PPP, et aux enseignements tirés de la coopération avec les partenaires dans le contexte de l'opération dirigée par l'OTAN en Afghanistan.

Perspectives futures

La deuxième journée sera consacrée à l'avenir. La session plénière abordera les attentes et les aspirations pour le sommet de Bucarest, qui se tiendra en avril 2008, et le sommet qui marquera le soixantième anniversaire de l'OTAN, en 2009.

On notera parmi les principaux orateurs le secrétaire d'État du ministère des Affaires étrangères de la Roumanie pour l'organisation du sommet de 2008 et un universitaire de l'École royale militaire des Pays-Bas.

Les groupes de travail parallèles de l'après-midi examineront la direction que doit suivre la politique de l'OTAN en matière de partenariat et de coopération ; ils étudieront les possibilités de coopération avec d'autres organisations internationales et tenteront de déterminer si la promotion de la stabilité par l'intégration – expérience menée dans les Balkans occidentaux – est applicable à d'autres régions.