Un deuxième navire ukrainien vient apporter son appui à l'opération
Active Endeavour
Une corvette ukrainienne, le Lutsk, va appuyer, du 24 novembre au 11
décembre, l'opération Active Endeavour, opération maritime de lutte contre
le terrorisme menée par l'OTAN en Méditerranée.
Cette initiative fait suite au déploiement réussi d'un premier bâtiment
ukrainien, la frégate Ternopil, pendant l'été 2007. Un troisième bâtiment
devrait participer à l'opération l'année prochaine. L'Ukraine appuie
également l'opération Active Endeavour par des échanges d'informations.
Ces contributions soulignent la détermination de l'Ukraine à coopérer
avec les Alliés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'Ukraine
est actuellement le seul partenaire qui appuie activement toutes les
opérations dirigées par l'OTAN.
Intégration des forces
Le Conseil de l'Atlantique Nord, principale instance décisionnelle de
l'OTAN, a autorisé le déploiement du bâtiment ukrainien après que celui-ci
eut participé avec succès, du 15 au 18 novembre, à une période d'« entraînement
à l'intégration des forces » avec l'OTAN.
Le soutien apporté par l'Ukraine à l'opération Active Endeavour est
fondé sur un échange de lettres d'avril 2005 entre l'OTAN et l'Ukraine.
Par la suite, des experts des commandements militaires alliés se sont
rendus aux quartiers généraux des forces navales de l'Ukraine à Sébastopol
pour veiller à ce que les personnels ukrainiens suivent une formation
appropriée leur permettant de connaître les systèmes de communication
et les procédures normalisées de l'OTAN, dans la perspective d'améliorer
l'interopérabilité avec les forces de l'Alliance.
L'opération Active Endeavour fait partie de la contribution des forces navales de l'OTAN à la lutte contre le terrorisme. Lancée en octobre 2001, elle a pour but d'assurer la surveillance et le contrôle des grands couloirs de navigation de la Méditerranée.
En 2004, l'OTAN a décidé de faire appel au soutien des pays partenaires, des pays participant au Dialogue méditerranéen et de certains autres pays. Jusqu'à présent, la Russie a déployé deux navires à l'appui de l'opération et certains pays du pourtour méditerranéen apportent leur coopération en partageant des données du renseignement sur les bâtiments suspects opérant dans leurs eaux territoriales.