Conférence de Rome :
les Nations Unies et l’OTAN définissent une approche
pour l’Afghanistan
Une conférence organisée par le gouvernement italien sur le thème du
respect de l’État de droit en Afghanistan s’est tenue à Rome (Italie)
le 3 juillet.
À cette occasion, le Secrétaire général de l’OTAN, M. Jaap de Hoop Scheffer,
a expliqué que le succès de l’action en Afghanistan dépendait du respect
de six priorités essentielles : augmentation importante du développement,
renforcement de la formation de l’armée et de la police afghanes, présence
militaire internationale durable, réduction des pertes humaines civiles
et des dégâts matériels, amorce d’un dialogue avec le Pakistan, mise
en œuvre d’une approche globale incluant les acteurs civils et militaires.
Renforcer la coordination
« Les efforts internationaux en vue de rétablir la paix et
la stabilité en Afghanistan sont déjà considérables », a
expliqué M. De Hoop Scheffer, « mais il reste
encore beaucoup à faire ».
Lors de cette conférence, le Secrétaire général a examiné la situation
en Afghanistan avec le Président afghan, M. Hamid Karzaï, et
le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki‑Moon.
Les discussions ont notamment porté sur la nécessité de renforcer la
formation des forces de sécurité afghanes, sur la question des pertes
civiles, et sur la nécessité d’une plus grande coordination de l’action
de la communauté internationale.
« L’application effective d’une approche globale par l’ensemble
de la communauté internationale nous permettra de gagner non seulement
ce conflit, mais également la paix », a souligné M. De Hoop Scheffer.
Le Secrétaire général de l’OTAN et le Secrétaire général des Nations
Unies ont également évoqué les discussions en cours au sein du Conseil
de sécurité sur la question du statut final du Kosovo.
Au cours de sa visite à Rome, M. De Hoop Scheffer a rencontré
le Président italien, M. Napolitano, le Premier ministre, M. Prodi,
le ministre des affaires étrangères, M. d’Alema, et le ministre
de la défense, M. Parisi.
L’Italie, organisateur de la conférence, est le pays pilote du G8 pour
la question du respect de l’État de droit en Afghanistan.