Atelier sur les nouvelles tendances de
la diplomatie publique
L’OTAN devrait-elle ouvrir un bureau dans le monde virtuel de Second
Life ? Quels sont les principaux défis de la diplomatie publique d’aujourd’hui
? Ces questions, et d’autres, ont été au centre des débats lors d’un
atelier sur la diplomatie publique organisé par l’OTAN, à Bruxelles,
les 2 et 3 juillet.
Cet événement a rassemblé des responsables de la diplomatie publique
venus des capitales des pays membres, des représentants des délégations
auprès de l’OTAN, des hauts responsables de l’OTAN et des experts, pour
des discussions sur les tendances et les possibilités de la diplomatie
publique moderne.
Il s’agissait de réfléchir aux nouveaux outils, aux grandes tendances
et aux principaux défis, ainsi qu’aux solutions possibles pour mesurer
l’efficacité des activités.
Avoir quelque chose à dire
Les
débats ont notamment porté sur l’importance des réseaux non spécialisés
et de la société civile, sur les communications non linéaires et sur
la notion de diplomatie publique basée sur les questions à traiter.
Les participants sont convenus que les nouveaux médias ont un impact
considérable et qu’ils transforment la communication en un véritable
dialogue avec le public, mais ils ont tout de même précisé que le contenu
de la diplomatie publique était plus important que le support utilisé
pour la véhiculer. Ils ont ainsi souligné que, pour être efficace, la
diplomatie publique devrait faire partie intégrante de la définition
et de la mise en œuvre des politiques.
Les participants ont également insisté sur la nécessité de faire preuve
d’innovation et de créativité pour pouvoir communiquer efficacement dans
un monde saturé de fournisseurs d’informations. Ainsi, plusieurs intervenants
ont estimé que les gouvernements et les organisations internationales
comme l’OTAN devaient faire en sorte de se montrer plus « entreprenants »
dans leurs actions de diplomatie publique.
Au cours de l’atelier, des responsables français, estoniens et canadiens
de la diplomatie publique ont présenté l’approche et les expériences
de leur pays respectif.
La conférence s’est achevée par un débat sur les défis et les possibilités
de la diplomatie publique en ce qui concerne la mission de l’OTAN en
Afghanistan.
Il a été convenu que ce type d’atelier devrait être organisé chaque
année.