L'OTAN réaffirme son engagement à l'égard
de l'Afghanistan
Lors d'une réunion tenue le 15 juin à Bruxelles, les ministres de la
défense des 26 pays membres de l'OTAN et des 11 pays non membres qui
apportent un soutien à la mission de l'OTAN en Afghanistan ont réaffirmé
leur détermination à maintenir le cap dans ce pays.
La mission de l'OTAN a été au centre des débats lors du deuxième jour
d'une réunion des ministres de la défense des pays de l'OTAN, à laquelle
ont participé le ministre afghan de la défense, M. Abdul Rahim Wardak
et des représentants des pays non OTAN qui fournissent des troupes.
« Grâce à votre soutien et à votre aide, l'Afghanistan a été délivré
des affres de la destruction, de la tyrannie et de plusieurs décennies
de guerre civile », a déclaré M. Wardak, « Nous avons maintenant
devant nous un avenir prometteur ».
Aucune comparaison sur le plan moral
La nécessité de faire plus pour former et équiper l'armée nationale afghane
a été soulignée, et le Secrétaire général de l'OTAN, M. Jaap de Hoop
Scheffer, a confié aux journalistes que plusieurs pays se sont proposés
pour envoyer des équipes de mentorat et de liaison supplémentaires.
« Nous n'y sommes pas encore », a déclaré M. de Hoop
Scheffer, «
Nous avons besoin d’un plus grand nombre d'équipes de formation pour continuer
à progresser».
Les ministres ont également examiné des mesures spécifiques destinées
à réduire les pertes civiles causées par les actions de l'OTAN.
Il s’agira notamment de mettre en application stricte des règles d'engagement,
d’améliorer la coordination avec les forces dirigées par les États-Unis,
d’ouvrir rapidement des enquêtes sur les incidents et de mettre en place
un fonds de secours humanitaire post-opérations pour les familles et
les communautés touchées par les actions de l'OTAN.
« Mais je le répète, la FIAS de l'OTAN ne tue pas des gens sans discernement.
C'est par contre ce que font les Talibans, ils placent des bombes au bord des
routes, ils utilisent des kamikazes, ce sont eux qui causent - et de loin - le
plus de victimes civiles », a souligné le Secrétaire
général de l'OTAN, «
Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que de telles choses n'arrivent
pas ».
« Au bout du compte, 37 pays vont continuer de contribuer à la FIAS »,
a-t-il ajouté, « Pour nous tous, l'Afghanistan constitue un réel engagement
à long terme ».
Le Secrétaire général a également insisté sur la nécessité de renforcer
la coopération civile et militaire pour soutenir le processus de reconstruction
de l'Afghanistan.