7-8 mai 2007

L'OTAN parraine un atelier pour les jeunes dirigeants en Afghanistan




Les 7 et 8 mai, à Kaboul, quarante-cinq étudiants venus de différentes régions d’Afghanistan ont participé à un atelier de deux jours organisé par l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC). C’était le premier événement de ce type parrainé dans ce pays par la Division Diplomatie publique de l’OTAN.

Les étudiants ont assisté à des exposés sur un large éventail de sujets : il a ainsi été question de divers aspects du développement en Afghanistan, notamment la nécessité politique de rétablir la stabilité, le rôle des organisations non gouvernementales et du secteur privé, ou la contribution que peuvent apporter les jeunes. Un autre exposé a été consacré au rôle des médias dans les sociétés modernes.

Deux exposés ont porté sur l'évolution des opérations menées par l'OTAN en Afghanistan et sur celle des relations, au sens large, que l'OTAN entretient avec ce pays.

Sont intervenus au cours de cet atelier le Vice-ministre afghan de l’information et de la culture, un membre du Parlement afghan, le Haut représentant civil de l’OTAN en Afghanistan, son porte-parole et un représentant du quartier général de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) dirigée par l'OTAN en Afghanistan.

Donner la parole aux jeunes

Après les exposés, les étudiants ont été répartis en groupes et chargés d’élaborer des recommandations sur la manière de résoudre les principaux problèmes auxquels est confronté l’Afghanistan, par exemple : comment renforcer la confiance des Afghans dans leur gouvernement ? Quelles alternatives peut-on trouver à la culture du pavot ? Comment augmenter la participation à l’armée nationale afghane ? Comment améliorer les relations du pays avec ses voisins? Comment renforcer l’identité nationale afghane ?

« Ces séances ont été extrêmement fructueuses et les débats qui ont suivi ont montré que les étudiants souhaitent vivement participer à la reconstruction de leur pays et veulent avoir leur mot à dire », a expliqué Nadia Marsan, représentante de la Division Diplomatie publique de l’OTAN.