L'OTAN parraine un atelier pour les jeunes dirigeants en Afghanistan
Les 7 et 8 mai, à Kaboul, quarante-cinq étudiants venus de différentes
régions d’Afghanistan ont participé à un atelier de deux jours organisé
par l’Association internationale des étudiants en sciences économiques
et commerciales (AIESEC). C’était le premier événement de ce type parrainé
dans ce pays par la Division Diplomatie publique de l’OTAN.
Les étudiants ont assisté à des exposés sur un large éventail de sujets :
il a ainsi été question de divers aspects du développement en Afghanistan,
notamment la nécessité politique de rétablir la stabilité, le rôle des
organisations non gouvernementales et du secteur privé, ou la contribution
que peuvent apporter les jeunes. Un autre exposé a été consacré au rôle
des médias dans les sociétés modernes.
Deux exposés ont porté sur l'évolution des opérations menées par l'OTAN
en Afghanistan et sur celle des relations, au sens large, que l'OTAN
entretient avec ce pays.
Sont intervenus au cours de cet atelier le Vice-ministre afghan de l’information
et de la culture, un membre du Parlement afghan, le Haut représentant
civil de l’OTAN en Afghanistan, son porte-parole et un représentant du
quartier général de la Force internationale d’assistance à la sécurité
(FIAS) dirigée par l'OTAN en Afghanistan.
Donner la parole aux jeunes
Après les exposés, les étudiants ont été répartis en groupes et chargés
d’élaborer des recommandations sur la manière de résoudre les principaux
problèmes auxquels est confronté l’Afghanistan, par exemple : comment
renforcer la confiance des Afghans dans leur gouvernement ? Quelles
alternatives peut-on trouver à la culture du pavot ? Comment augmenter
la participation à l’armée nationale afghane ? Comment améliorer
les relations du pays avec ses voisins? Comment renforcer l’identité
nationale afghane ?
« Ces séances ont été extrêmement fructueuses et les débats
qui ont suivi ont montré que les étudiants souhaitent vivement participer
à la reconstruction de leur pays et veulent avoir leur mot à dire »,
a expliqué Nadia Marsan, représentante de la Division Diplomatie
publique de l’OTAN.