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  • 18 avr 2007 - OTAN
    Fiche descriptive sur la défense antimissile (.PDF/52Kb)
19 Apr 2007

L’OTAN unie sur la question de la
défense antimissile

À l’issue de consultations de haut niveau, les pays membres de l’OTAN sont convenus que le territoire de tous les Alliés devait être protégé contre la menace que représentent les missiles et ils ont lancé un appel en faveur d’une « sécurité indivisible ».

Lors d’une réunion extraordinaire au siège de l’OTAN, le 19 avril, de hauts responsables des États‑Unis, de la République tchèque et de la Pologne ont présenté aux autres membres de l’OTAN des propositions visant à installer certains éléments du système américain de défense antimissile en République tchèque et en Pologne.

Une réunion du Conseil OTAN-Russie tenue le même jour a permis d’examiner les préoccupations de la Russie concernant ces projets.

Sécurité indivisible

Une fois mis en place, le système américain de défense antimissile permettra de protéger le territoire des États-Unis et la plus grande partie (mais pas la totalité) de l’Europe contre les menaces liées aux missiles, notamment en provenance d’Iran et de Corée du Nord.

Lors de cette réunion, des experts ont eu un échange de vues sur la question de savoir si les projets OTAN actuels en matière de défense antimissile (projets développés au sein de l’OTAN pour protéger les troupes sur les théâtres d’opérations) pourraient être « raccordés » au système américain pour que l’ensemble de l’Europe soit couverte.

« Les participants ont considéré à l’unanimité que le principe de l’indivisibilité de la sécurité devait s’appliquer », a déclaré aux journalistes M. Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire général de l’OTAN, « De l’avis de tous, les systèmes américains et les systèmes OTAN de défense antimissile devraient être complémentaires. »

Les débats se poursuivent à l’OTAN

Les pays de l’Alliance reconnaissent que la menace d’attaques de missiles est réelle et que l’OTAN est le cadre approprié pour les discussions sur la défense antimissile.

« Il y a sans aucun doute une perception commune de la menace », a souligné le Secrétaire général, « les Alliés s’accordent tous à reconnaître que les missiles balistiques font peser une menace. »

 M. de Hoop Scheffer a ajouté que le projet américain de déploiement de dix missiles intercepteurs en Pologne et d’un radar en République tchèque ne modifiera pas l’équilibre stratégique avec la Russie.

Les débats se poursuivront lors d’une réunion que les Ministres des affaires étrangères des pays de l’OTAN tiendront à Oslo les 26 et 27 avril.