Visite de responsables afghanes à l’OTAN
Treize Afghanes membres de la Wolesi Jirga (chambre basse du parlement
afghan) et des ministères des affaires étrangères, de la condition
féminine, et du commerce et de l’industrie sont venues en visite
au siège de l’OTAN le 28 février et le 1er mars.
Au programme : exposés généraux sur l’OTAN et l’Afghanistan, discussions
avec des experts de l’OTAN, réunion avec le Secrétaire général de l’OTAN,
M. Jaap de Hoop Scheffer, déjeuner avec Mme de Hoop Scheffer, table ronde
avec des représentants des médias.
Cette visite a offert une occasion unique
de discuter de la situation en Afghanistan, et en particulier du rôle
des femmes afghanes dans l’élaboration des politiques et la constitution
des capacités, dans le cadre de la reconstruction et du développement du
pays.
De véritables droits
Les intervenants ont salué les progrès accomplis ces dernières années en
ce qui concerne l’intégration des femmes afghanes à tous les niveaux de la
société, mais ils ont souligné qu’il fallait néanmoins poursuivre les efforts
pour permettre aux femmes de jouir des droits humains, économiques, politiques
et civiques auxquels elles peuvent légitimement prétendre.
Les participants
ont également pris acte du niveau historique de pouvoir auquel sont
parvenues les femmes en Afghanistan : 68 femmes siègent en effet désormais
à la Wolesi Jirga.
L’OTAN a été vivement encouragée à poursuivre ses efforts
en vue de rétablir la sécurité dans l’ensemble de l’Afghanistan.
Citant
Mme Sima Samar, présidente de la Commission indépendante afghane des
droits de l’homme, le Secrétaire général de l’OTAN a déclaré que « les droits
des femmes et les droits de l’homme ne deviendront réalité que si la sécurité
et le respect de la loi règnent dans le pays ». Cette visite s’inscrivait
dans un programme d’une semaine baptisé « Afghan Women Project » organisé
par l’OTAN et le Hunt Alternatives Fund (États Unis). Les responsables
afghanes ont également visité le Quartier général du Commandement des Forces
alliées interarmées à Brunssum (Pays Bas), le Parlement européen, les
bureaux de l’International Crisis Group et le Sénat belge.