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Mise à jour: 23-Nov-2006 11:40 | OTAN Hebdo |
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La plus haute instance militaire de l'OTAN conclut à Bruxelles ses réunions de préparation du Sommet de Riga
Bruxelles – Les chefs d’état-major de la défense des pays de l’OTAN ont achevé au siège de l’Alliance deux jours de réunions officielles destinées à élaborer et à confirmer l’avis consensuel du Comité militaire qui alimentera le débat sur les questions militaires lors du Sommet de Riga. « Bien évidemment, l’opération de l'OTAN en Afghanistan a tenu une place très importante dans nos discussions », a déclaré le général Raymond Henault, Président du Comité militaire et premier responsable militaire de l’Alliance. « Nous restons tous convaincus que la présence militaire forte de l'OTAN en Afghanistan - plus de 30 000 hommes de 37 pays membres et partenaires – dont le but est de dissuader, de désorganiser et de mettre en échec les forces militaires hostiles contribue à instaurer des conditions plus favorables à la reconstruction et au développement. D’un commun accord, nous sommes déterminés à maintenir notre engagement à long terme en faveur de l’Afghanistan et à atteindre notre objectif final. Les chefs d’état-major de la défense ont réaffirmé que la solidarité de l’Alliance dans le cadre de la FIAS était essentielle. De nombreux indicateurs du développement national sont positifs et continuent à montrer une tendance à l’amélioration, ce qui est très encourageant à la fois pour nous et pour les Afghans. Nos vingt-quatre équipes de reconstruction provinciales réparties dans l’ensemble du pays contribuent à ces avancées, mais le défi auquel l’OTAN et la communauté internationale sont confrontées n’est pas des moindres. Nous encourageons la communauté internationale à adopter une approche plus cohérente et mieux coordonnée de la reconstruction et du développement. Nous avons certes fait des progrès en ce qui concerne la constitution de forces, et au sujet des réserves des pays, mais il a été souligné avec vigueur que nous pouvons faire encore mieux. Des lacunes persistent au niveau des besoins en personnel et en équipement de l’Afghanistan, et les pays se sont engagés à essayer de combler ces lacunes. Ils ont tout à fait conscience de cette question et de la nécessité de répondre aux besoins de l’opération. Nous avons étudié les solutions qui nous permettront de continuer à consolider les capacités de la Force de réaction de l’OTAN (NRF) et d’assurer son soutien à long terme. Nous avons également évalué les incidences sur les forces armées de nouvelle Directive ministérielle, qui fixe le niveau d'ambition politique des forces militaires de l'OTAN. Nous avons également fait le point sur les initiatives relatives à la transformation, s'agissant notamment des forces d'opérations spéciales, et sur les activités de formation proposées par l'OTAN aux pays non membres ». Les chefs d’état-major de la défense des pays membres de l’OTAN ont également rencontré leurs homologues des pays du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), et tous sont convenus de la nécessité de renforcer l’interopérabilité grâce à des activités de formation et des exercices OTAN. à l’issue de réunions distinctes avec le chef d’état-major de la défense de l’Ukraine et avec la Russie, il a été décidé d’accroître les activités de coopération avec chacun de ces deux pays en adoptant des programmes de travail militaires pour l’année à venir. Les discussions ont également porté sur les aspects militaires de la lutte contre le terrorisme, notamment le partage de données du renseignement avec les sept pays du Dialogue méditerranéen : Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Maroc, Mauritanie, Tunisie. Certains éléments des programmes d'exercices et d'opérations ont été réexaminés.
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