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Mise à jour : 02-Aug-2006 14:59 | OTAN Hebdo |
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L'Afghanistan a besoin d'une attention accrue de la part de la communauté internationale, déclare le Secrétaire général de l'OTAN
À l'occasion d'une visite de deux jours qu'il a effectuée les 20 et 21 juillet en Afghanistan en compagnie du commandant suprême des opérations de l'OTAN, le général James Jones, le Secrétaire général de l'OTAN, M. Jaap de Hoop Scheffer, a déclaré que l' Afghanistan avait besoin d'une attention accrue de la part de la communauté internationale et qu'il ne pouvait y avoir de sécurité durable sans le développement. Cette visite intervient alors que l'OTAN se prépare à étendre considérablement sa présence et son rôle dans le pays dans le courant de cet été. L'Alliance va accroître le nombre de ses troupes et élargir sa zone d'opérations au sud du pays. Le développement, c'est la sécurité "Il y a encore beaucoup à faire. Il n'y a pas de sécurité sans développement et la sécurité est la condition préalable au développement", a déclaré M. Jaap de Hoop Scheffer à l'occasion d'une conférence de presse donnée aux quartiers généraux de la force dirigée par l'OTAN. "Je pense que l'attention de la communauté internationale pourrait être plus forte qu'elle ne l'est pour l'instant," a-t-il poursuivi. "Il est absolument essentiel que l'attention politique soit élevée." Le Secrétaire général a rencontré le Représentant spécial de l'Union européenne en Afghanistan, M. Francesc Vendrell, et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, M. Christopher Alexander, pour examiner la nécessité d'adopter une approche internationale commune et concertée au sujet de l'Afghanistan. Il a aussi rencontré le Président Karzaï, les Ministres de la défense et de l'intérieur et le Conseiller national pour la sécurité, qui lui ont présenté la situation du pays sur le plan de la sécurité. Le Secrétaire général a ensuite visité un centre de formation de l' Armée nationale afghane. Le vendredi, le Secrétaire général et le général Jones se sont rendus auprès de certaines équipes de reconstruction provinciales dirigées par l'OTAN.
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